Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/1245
Titre: Ethologie de l’Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris Linné, 1758 dans la région d’Alger
Auteur(s): BERRAÏ, Hassiba
Mots-clés: Sturnus vulgaris ; Région d’Alger ; Ethologie ; Menu trophique ; Disponibilités alimentaires ; Déplacements journaliers.
Date de publication: 22-jan-2015
Editeur: 2015
Résumé: La présente étude porte sur deux aspects éthologiques de l’Etourneau sansonnet dans la région d’Alger, l’un d’ordre trophique et l’autre sur les déplacements journaliers. A Cherarba durant les trois périodes d’étude, le nombre total des éléments trophiques trouvés dans 36 tubes digestifs atteint 1253, soit plus élevé que celui noté à El Biar (843 éléments) dans le même effectif de tubes digestifs de la même espèce d’oiseau. Le nombre des espèces trouvées dans les tubes digestifs des étourneaux sansonnets capturés varient entre 88 et 103. L’échantillonnage est caractérisé par une richesse moyenne pour toute la période d’étude égale à 6,7 espèces à Cherarba et 5,4 espèces à El Biar. L’analyse des contenus des tubes digestifs de Sturnus vulgaris, durant les trois périodes d’expérimentation de 2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013, montre que la partie animale est prépondérante par rapport à la fraction végétale. En effet, à Cherarba le taux de proies de Sturnusvulgaris est beaucoup plus élevé que celui des végétaux ingurgités durant chacune des trois périodes d’étude (83,3 % ≤ A.R.% ≤ 86,6 %). Les espèces végétales ingérées interviennent faiblement (13,5 % ≤ A.R.% ≤ 16,7 %). De même, à El Biar la partie animale domine avec de forts taux (67,7 % ≤ A.R. % ≤ 72,1 %). Les végétaux ingurgités sont moins notés (27,9 % ≤ A.R.% ≤ 32,3 %). Les proies recensées font partie de 5 classes, celles des Gastropoda, des Arachnida, des Myriapoda, des Crustacea et des Insecta. Celle dont les représentants sont les plus ingérés par l’Etourneau sansonnet concerne les Insecta aussi bien à Cherarba (90,9 % ≤ A.R.% ≤ 93,3 %) qu’à El Biar (93,1 % ≤ A.R.% ≤ 96,5 %). Les Myriapoda viennent au second rang à Cherarba (1,6 % ≤ A.R.% ≤ 4,2 %). Ils sont suivis par les Gastropoda (1,7 % ≤ A.R.% ≤ 2,6 %). A El Biar, les Crustacea sont aussi peu notés (1,2 % ≤ A.R.% ≤ 3,1 %) suivis par les Gastropoda (1,1 % à 2,5 %). Les autres classes sont négligeables. Les insectes recensés dans le menu de l’étourneau sansonnet durant la présente étude appartiennent à 9 ordres soit ceux des Blattoptera, des Orthoptera, des Dermaptera, des Mallophaga, des Heteroptera, des Homoptera, des Coleoptera, des Hymenoptera et des Diptera. A Cherarba les Hymenoptera occupent la première place (52 % ≤ A.R.% ≤ 62 %) suivis par les Coleoptera (32,6 % ≤ A.R.% ≤ 41,3%) et les Dermaptera (1 % ≤ A.R.% ≤ 3,1 %). Les Heteroptera viennent en quatrième position (0,8 % ≤ A.R.% ≤ 1,9 %). De même, à El Biar ce sont les Hymenoptera qui viennent au premier rang avec un fort taux (49,8 % ≤ AR % ≤ 56,8 %). Les Coleoptera occupent le deuxième rang (34,5 % ≤ A.R.% ≤ 45,3%) suivies par les Dermaptera (1,6 % ≤ A.R.% ≤ 4,1%) et les Heteroptera (1,2 % ≤ A.R.% ≤ 2 %). Les autres ordres sont peu mentionnés (0 % ≤ A.R.% ≤ 1,6 %). Une similarité est notée dans le menu trophique de Sturnus vulgaris au niveau des deux stations de Cherarba et d’El Biar au cours des trois périodes d’étude. En effet, les mêmes espèces dominent. Ce sontsoit Tapinoma nigerrimum,Messor barbarus, Olea europaea, Pistacia lentiscus et Phillyrea angustifolia. La valeur de l’indice de diversité pour toutes les espèces ingérées est plus élevée à Cherarba soit 5,7 bits qu’à El Biar (3,9 bits). L’équitabilité enregistrée montre que les effectifs des espèces ingurgitées par l’Etourneau sansonnet tendent à être en équilibre entre eux dans toute la région d’étude (0,6 < E < 0,9). Par une analyse factorielle des correspondances, les espèces ingérées par Sturnus vulgaris à Cherarba et à El Biar sont exploitées. Il existe une grande ressemblance entre les menus trophiques de l’Etourneau sansonnet recueilli à Cherarba et à El Biar. Les fourmis Tapinoma nigerrimum, Messor barabrus et Pheidole pallidula se comportent en espèces omniprésentes à Cherarba. Ce n’est pas le cas d’El Biar où aucune espèce n’est omniprésente, durant toute la période de l’étude. C’est en octobre (OCT)que le plus grand nombre d’espèces sont ingérées dans les deux stations d’étude. Mars (MAR) se place en deuxième position. Novembre (NOV) est relativement moins important en effectifs. L’étude des disponibilités alimentaires de l’Etourneau sansonnet dans les deux stations appartenant à la partie orientale de la Mitidja et au Sahel algérois par l’intermédiaire de la technique des pots pièges a permis de capturer plus de 5.000 individus durant toute la période d’étude. Un bon échantillonnage est réalisé grâce à la pose de 144 pots Barber dans chaque station. Le nombre des espèces trouvées dans les pots Barber installés dans la station de Cherarba varie entre 82 et 98. Il est plus faible à El Biar soit de 70 à 75 espèces. Les espèces proies dominantes dans les pots pièges posés à Cherarba et à el Biar sont des fourmis comme Aphaenogaster testaceo-pilosa,Pheidole pallidula, Tapinoma nigerrimum et Messor barbarus. Durant la présente étude, les espèces non recherchées par Sturnus vulgaris le sont parce qu’elles demeurent cachées ou bien elles sont rares. Quelques espèces sont dominantes dans les pots pièges et fortement ingérées par l’Etourneau sansonnet comme Tetramorium biskrense, Tapinoma nigerrimum et Messor barbarus. Les espèces les plus recherchées durant toute l’expérimentation sont entre autres Philonthus sp.,Anthicus sp., Baridius sp., Tetramorium sp. etAphaenogaster sp. Le suivi des déplacements journaliers des étourneaux durant les trois périodes d’étude 2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013 met en évidence l’arrivée et le départ des étourneaux. En effet, vers la fin août jusqu’à la fin octobre Sturnus vulgaris arrive. Les plus gros nuages d’étourneaux correspondent à un pic à la fin denovembre-début de janvier. Le nombre d’étourneaux observés avant le crépuscule diminue nettement vers la deuxième décade du mois de février jusqu’à ne devenir que quelques dizaines en mars. Le départ le plus précoce des étourneaux vers leurs sites de reproductions est noté à la fin de février mais des départs massifs sont vus en mars.
URI/URL: http://hdl.handle.net/123456789/1245
Collection(s) :Département Zoologie Agricole

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
BERRAÏ_Hassiba5,15 MBAdobe PDFVoir/Ouvrir


Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.