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Titre: Etude de la symbiose à rhizobium chez l’arachide (Arachis hypogaea L.) cultivée sous contrainte hydrique — aspects morpho-physiologiques et agronomiques
Auteur(s): LAZALI, Mohamed
Mots-clés: Symbiose ; Stress hydrique ; Fixation d’azote ; Arachide ; Rhizobia ; Tolérance ; Sélection
Date de publication: 15-fév-2009
Résumé: En dépit du niveau de résistance assez important développé par l’arachide (Arachis hypogaea L.), son production dans les écosystèmes secs est affectée par des périodes de déficit hydrique survenant au cours du cycle de croissance. Le but de ce travail était de mettre en évidence, les réponses au déficit hydrique faible, modéré puis sévère de cinq populations d’arachides d’origine locale et étrangère inoculées par trois isolats rhizobiens, en vue d'identifier des critères pour la sélection des interactions symbiotiques les mieux adaptées à la sécheresse. Les mécanismes étudiés ont porté principalement sur les aspects morpho-physiologiques (hauteur de la tige, surface foliaire, accumulation de la proline et sucres solubles, teneur de la chlorophylle), aspects biochimiques (fixation et l’assimilation de l’azote), aspects hydriques de la plante (la teneur relative en eau, potentiel hydrique foliaire, résistance stomatique et la température du couvert végétal) et agronomiques (rendement et ses composants). Les résultats obtenus ont monté que les effets du stress hydrique se manifestent par une diminution de la teneur relative en eau et du potentiel hydrique foliaire et une augmentation de la résistance stomatique et de la température du couvert végétal. Tous ces effets de la contrainte hydrique se répercutent négativement sur la croissance végétative ainsi que sur l’assimilation et la fixation de l’azote et enfin sur le rendement et ses composantes. Les interactions symbiotiques étudiées se comportent différemment en fonction de la sévérité de stress. Cependant, Les couples symbiotiques SA3-BER, SA3-OUM, SA3-TON, SA3-TIM, SA1-BER, SA1-TON et SA1-OUM se sont avéré les plus tolérantes aux différents degrés de déficit hydrique. Par contre, les interactions symbiotiques SA2-TIM et SA2-NIG ont montré une sensibilité importante face au manque d’eau. Le comportement des autres couples symbiotiques a varié en fonction de la sévérité de la contrainte hydrique. De plus, la variabilité génétique du matériel végétal vis-à-vis du stress hydrique ne semble pas liée à l’origine géographique des populations d’arachides, mais plutôt à leur phénologie et à leur morphologie. Cette étude pourrait servir à la définition de critères pertinents de résistance à la sécheresse utilisables en sélection variétale.
URI/URL: http://hdl.handle.net/123456789/1260
Collection(s) :Département Productions Végétales

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