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Titre: REGIONALISATION ET MODELISATION AGROCLIMATIQUE EN CEREALICULTURE PLUVIALE
Autre(s) titre(s): CAS DU NORD DE L’ALGERIE
Auteur(s): SMADHI, Dalila
Mots-clés: Nord de l’Algérie, céréaliculture pluviale, production, rendement, pluviométrie, température, agroclimatologie, variabilité, modélisation, régionalisation.
Date de publication: 5-fév-2011
Résumé: L’agriculture pluviale en Algérie est dominée par la céréaliculture, pratiquée dans les vastes plaines du pays, localisées dans la bande étroite du Nord qui s’étend d’Est en Ouest sur 35,9 millions d’hectares, représentant à peine 17% du territoire national. Elle est limitée naturellement par un régime pluviométrique qui répond bon an mal an aux besoins en eau des cultures (le blé dur, le blé tendre, l’orge et l’avoine). Leur aire s’étend sur 8 millions d’hectares, soit 22% de cette bande nordique mais dominant largement (94%) la surface agricole utile. La production moyenne est de 20 millions de quintaux, moyennant un rendement de 7 quintaux à l’hectare sur 71 ans (1936-2007). Ce chiffre qui masque le maximum de 9 quintaux à l’hectare, propulse la production moyenne à 29 millions de quintaux, durant la dernière décennie. Le rendement des plus faibles, conduit à une production ne couvrant ces dernières années que 25 à 30% des besoins du pays. Le déficit est comblé par des importations massives de l’ordre de 75%, engendrant une facture qui atteint les 3 milliards de dollars américains. La faiblesse de la productivité est souvent imputée au climat notamment, à une pluviométrie capricieuse, mal répartie et déficitaire. C’est cette problématique qui a conduit à la réalisation de sujet avec la prétention d’étudier le climat, notamment les paramètres influant sur la productivité céréalière, en se basant sur un historique climatique, depuis 1936 à 2007. Cette recherche décrit la variabilité climatique du Nord de l’Algérie, avec un accent particulier pour la pluviométrie suivie de la température pour 76 stations météorologiques, situées dans les wilayas céréalières. Les données climatiques utilisées à différentes échelles, annuelle, mensuelle, décadaire et journalière, ont permis de caractériser la variabilité de ces facteurs dans le temps et dans l’espace. La variabilité pluviométrique tient compte des pluies supérieures à 0,1, 5, 10, 20 et 30 mm. Ces seuils permettent de différencier la sécheresse météorologique de la sécheresse agricole en tenant compte du nombre de jours pluvieux, du nombre de jours secs et du calcul des volumes précipités. Une analyse de débuts et de fins de pluies avec des probabilités d’observer des saisons pluvieuses à différentes durées de temps et d’espace, a été effectuée. Une régionalisation des pluies est ainsi, réalisée, elle met en évidence la répartition des potentialités pluviométriques, aux seuils définis. Elle contribue par conséquent, à retracer l’évolution spatio-temporelle des sécheresses à travers le déficit hydrique, retenu comme critère d’analyse. Les données de températures ont été utilisées pour calculer éventuellement l’évolution climatique, mais aussi, leurs combinaisons à la pluviométrie, a servi à confectionner un calendrier agricole moyen caractéristique, du Nord de l’Algérie. Les caractéristiques des pluies et des températures dans le temps et dans l’espace expliqueraient partiellement les variations agroclimatologiques des céréales pluviales. Ces variations sont subordonnées à l’utilisation efficiente de ces paramètres, dans cette conjoncture liée davantage aux aléas climatiques (sécheresses) en liaison avec d’autres facteurs techniques d’amélioration (sol, variétés, pratique culturale). Les résultats sont illustrés par des tableaux et des figures. La démarche réalisée, contribue à éclairer les divers aspects de la problématique, qu’il s’agisse des composantes du climat (pluie météorologique et agricole, déficit hydrique ou sécheresse, température) ou de ses conséquences sur les cultures (satisfaction des besoins en eau des céréales, longueur de la période de croissance). Ces résultats qui cadrent avec les effets des changements climatiques, constitueraient un moyen scientifique de prise de décisions dans le secteur de la céréaliculture pluviale. Ils contribueraient en outre, à la réduction de la facture alimentaire et la dépendance alimentaire ainsi, que soulager l’économie du pays.
URI/URL: http://hdl.handle.net/123456789/1272
Collection(s) :Département Génie Rural

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