Bioécologie de quelques espèces d’Hirundinidae et d’Apodidae en Algérie

Abstract

Dans la présente étude, pour ce qui concerne la nidification, les résultats montrent que le nombre de nids connaît une nette régression au cours des années d’étude (2007 / 2009). Alors que l’exposition des nids sur les façades par rapport aux points cardinaux ne montre aucune différence significative.L’étude des disponibilités alimentaires de la station des Pins maritimes montre que les Hyménoptères (31,7 %), les Homoptères (24,1 %) et les Acariens (21,3 %) sont les taxons les plus disponibles sur le terrain. Pour ce qui concerne le régime alimentaire, il est à remarquer que les Hirondelles de fenêtre ou de cheminée et même le martinet des maisons dans les stations d’étude se concentrent sur les Hymenoptera surtout les Formicidae et délaissent plus ou moins les autres groupes taxinomiques, notamment les autres Coleoptera et les Heteroptera qui pourtant sont abondants dans les régions d’étude. Trois raisons doivent, entre autres, présider au choix des fourmis volantes par les Hirondelles étudiées et le martinet des maisons. Les Formicidae en essaimage constituent une bonne nourriture pour les jeunes à cause de leur cuticule chitineuse mince et de la relative facilitée de leur capture compte tenu de la lenteur de leur vol. Par ailleurs elles sont en général d’assez bonne taille et ayant des qualités nutritives qui en font des proies énergétiquement intéressantes.