Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/1929
Titre: Essai d’évaluation de la compétitivité de la filière ovine algérienne dans la zone de libre échange euro méditerranéenne. Cas de la Wilaya de Tiaret
Auteur(s): OULD AMROUCHE - ZOUBEIDI, Malika
Mots-clés: Compétitivité – Coût de production – Marges - ovin viande - Algérie
Date de publication: 26-oct-2017
Editeur: ENSA
Référence bibliographique: Fichier PDF diffuser à partir de l'année 2019
Résumé: L’élevage ovin a toujours été la profession et la source de revenu des pasteurs. En effet, à l’époque de la période coloniale, les parcours de l’ouest algérien constituaient le foyer d’exportation du « mouton de l’armoise » ou « mouton oranais » sur les marchés européens et grand fournisseur d’ovins aux souks locaux et nationaux. Suite à la forte pression sur les ressources naturelles et le développement des échanges avec les grandes zones d’agriculture, les systèmes d’élevage des hauts plateaux du Sersou ont connu d’importants changements caractérisés par l’intensification de l’alimentation des animaux, notamment le recours à l’engraissement, pour diminuer la dépendance vis-à-vis d’un milieu très fluctuant. A la lumière de notre travail d’enquête qui s’est étalé sur trois campagnes, de pluviométrie différente, il ressort que pour la compétitivité hors prix, les engagements entre les différents opérateurs de la filière ovine se font dans le cadre de transactions collectives ou bilatérales. En mobilisant la théorie d’E Ostrom, la théorie de l’agence et la théorie des coûts de transaction, nous montrons que la gestion des biens communs se fait à travers l’organisation de la communauté et que les relations contractuelles sont déterminantes dans les stratégies de production et de commercialisation des ovins. Pour ce qui est de la compétitivité prix, les coûts de production sont constitués essentiellement des coûts de l’alimentation et de la main d’oeuvre, ce qui rend la rentabilité économique aléatoire pendant les années de sécheresse, surtout pour les exploitations de petite taille et à mobilité limitée. Face au Royaume uni et l’Irlande, premiers fournisseurs de l’union européenne, le marché français, en particulier et le marché européen en générale devinrent une cible impossible à atteindre, devant le poids du prix élevé du Kg de viande ovine algérienne et devant les mesures sanitaires exigées par ces pays. Le futur de la filière ovine algérienne doit être traité à la lumière des exigences des performances technico économiques, de l’entretien d’un écosystème fragile et du model de consommation actuel. Il apparaît dans cette analyse que le futur de la production ovine s’avère difficile lorsqu’on prend en considération l’ouverture de notre marché. Aussi, des actions en matière de politique de l’Etat et d’organisation des producteurs s’avèrent plus que nécessaires afin d’assurer la mise à niveau de la filière avant de penser à sa compétitivité sur le marché européen.
URI/URL: http://hdl.handle.net/123456789/1929
Collection(s) :Département Economie Rurale

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
OULD-AMROUCHE-ZOUBEIDI_Malika3,25 MBAdobe PDFVoir/Ouvrir


Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.