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Titre: Application des PGPR dans la phytostimulation et l’atténuation des stress abiotiques (Salin/Allumique) chez une culture de maïs
Autre(s) titre(s): cas de Pseudomonas et Bacillus
Auteur(s): ZERROUK, Azzeddine Zakarya
Mots-clés: PGPR, Maïs, Phytostimulation, Stress Salin, Stress Allumique.
Date de publication: 4-jan-2017
Editeur: ENSA
Résumé: L’objectif de l’étude menée dans ce manuscrit est de mettre en évidence les effets phytostimulateurs de deux souches rhizobactériennes Pseudomonas fluorescens 002 et Bacillus toyonensis 04 appliquées individuellement ou en combinaison, en interaction avec deux génotypes de maïs : Zea mays var. DZ et var. cv 12097. Cette étude vise aussi à étudier la capacité de la souche Pseudomonas fluorescens 002 d’induire une résistance vis-à-vis du stress salin et la toxicité allumique chez les génotypes de maïs : var. DZ et var. cv. Clemente. La bactérisation des plants de maïs, dès les premiers stades juvéniles, a induit des effets de phytostimulation. En conditions de stress (salin et allumique), l’inoculation bactérienne a induit des effets de résistance chez les plants, se traduisant par la modification dans l’architecture racinaire. Les effets d’induction ont montré des améliorations sur l’ensemble des paramètres étudiés, particulièrement les biomasses racinaires fraiches et sèches (augmentations allant jusqu’à 114% et 121% respectivement), et en teneur en glucides (variant de 49% à 116%). La bactérisation a entrainé également une précocité de floraison chez les génotypes étudiées (dépassant les 2 jours). Nos résultats révèlent que les deux souches de PGPR sont productrices de la phytohormone AIA et de l’enzyme ACC deaminase. Ce genre de métabolites peut s’impliquer non seulement dans la stimulation de la croissance, mais aussi dans la tolérance des conditions de stress salin et de toxicité allumique. Des gains sont enregistrés en présence de 150 mM de NaCl arrivant jusqu’à 84% (longueur des racines séminale) et 280% (nombre de racines latérales). En présence de 90 μM de AlCl3, les améliorations dues à la bactérisation sont nettement meilleures, à titre d’exemples 356% de plus en longueur de racines séminales et 105% de plus en biomasse racinaire sèche. Globalement, ces résultats soulignent les potentialités des PGPR, qui sont responsables de phytostimulation et d’induction de la résistance des plants vis-à-vis de stress abiotiques et les possibilités de leur exploitation dans des pratiques agronomiques.
URI/URL: http://hdl.handle.net/123456789/1936
Collection(s) :Département Productions Végétales

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