Evaluation de la réponse de la culture de la pomme de terre (Solanum tuberosum) conduite en apport d’eau limité

Abstract

Afin de quantifier les effets dépressifs du stress hydrique appliqué à différentes phases phénologiques de la culture de pomme de terre (Solanum tuberosum), nous avons réalisé un essai de comportement variétal de deux variétés de pomme de terre (Arinda et désirée). Notre dispositif expérimental est du type bloc aléatoire avec deux facteurs de classification (F1 et F2). Le facteur 1 représente les deux traitements variétaux Désirée (V1) et Arinda (V2) Le facteur 2 représente les cinq régimes hydriques appliqués à différentes phases phénologiques : ETM : conduit sans restriction hydrique, T1 à T4 correspondent à des régimes obtenus par un arrêt complet des irrigations échelonnés entre la phase de développement végétatif qui correspond au début du cycle végétatif et le début de la fructification qui correspond au début de la sénescence des feuilles. Les résultats obtenus montrent que les phase T2 et T3 qui correspondent aux phase de tubérisation et grossissement sont les plus sensibles au stress hydrique pour les deux variétés, Néanmoins, la variété à peau rouge semble être beaucoup plus sensible au manque d’eau à la phase T2 Les composantes du rendement exprimées en nombre telle que le nombre des tubercules est plus sensible au stress appliqué en début de cycle, par contre, celles exprimées en poids, telles que le poids des tubercules et le poids moyen du tubercule sont plus sensibles aux stress tardifs de fin de cycle. De plus il semblerait que le poids moyen du tubercule soit négativement corrélé avec le nombre de tubercules/plant. Concernant l’indice de sensibilité à la sécheresse, les résultats montrent une plus grande sensibilité de la variété Arinda, bien que le niveau de valorisation de l’eau soit plus élevé pour la variété Désirée.