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Titre: Caractérisation de la diversité génétique de la population cameline <<Tergui>> Camelus dromadarius de la région du Hoggar
Auteur(s): HAREK, Derradji
Mots-clés: Dromadaire ‐ Caractérisation génétique‐ Morphologie ‐ microsatellite – SSR – Camelus dromedarius ‐ Tamanrasset
Date de publication: 23-mai-2017
Résumé: Dans le cadre de la gestion durable des ressources génétiques animales, une caractérisation de la diversité génétique (morphométrique et moléculaire) de la population cameline «Tergui» représentée par les phénotypes (Abahou, Amelal, Alemlagh, Atelagh, Azerghaf) a été entreprise suite à des enquêtes et des prospections dans la zone du Hoggar (W. de Tamanrasset), sur un ensemble de 520 individus dans 11 localités permettant de définir et caractériser avec plus de précision ce patrimoine national longtemps marginalisé, dans le but d’estimer la variabilité inter et intra‐population. Les résultats sur le plan morphologique nous renseignent amplement sur la structuration et démontre un polymorphisme important de populations cameline «Tergui». Par contre, les résultats de génotypage de l’ADN avec 20 marqueurs microsatellites ont permis de mettre en évidence une variabilité génétique intra‐population caractérisée par un taux élevé d’hétérozygotie (Hnb) et d’allèles efficaces. Le taux d’hétérozygotie chez nos phénotypes variait de 0,56 à 0,63, ce qui est supérieur à celui observé chez des populations étrangères (0,537 à 0,629). Un nombre total de 169 allèles de 20 loci microsatellites ont été détectés. Le nombre moyen d'allèles par locus étaient 7,15, 6,15, 3,10, 4,45 et 3,25 pour Abahou, Amelal, Alemlagh, Atelagh et Azerghaf, respectivement. Les résultats de l’évaluation des loci ont montré des valeurs PIC plus élevé supérieures à 0,5 qui sont considéré comme très instructifs. Les valeurs d’hétérozygoties observées pour l'ensemble des loci analysés étaient plus faibles que prévu, ce qui pourrait être attribué à la consanguinité au sein de la population ou par subdivision de la population étudiée en races et phénotypes bien distincts. Par ailleurs, Le nombre d'allèles observés est plus élevé ont montré une fréquence qui dépasse 7,3 %. Les valeurs de différenciation génétique entre les cinq phénotypes analysés étaient beaucoup plus faibles et le niveau des différences expliquent 1,1% de la variation génétique totale. Toutes les loci contribué à cette différenciation avec les valeurs de FST étant modérément faible et similaire mais très significative (P <0,001). La valeur globale FST était similaire mais légèrement plus élevé que celui de 0,9 %. Par contre la similitude génétique entre les morphtypes et les méthodes de classification (AFC et DACP) pour évaluer les relations génétiques ont donnée des résultats similaires aux caractéristiques phénotypiques ont montré qu’ils semblent être génétiquement très semblables et soutenir la décision de les considérer peu différenciés. Les retombés de ce travail pouvant être considérés comme des éléments scientifiques et une ébauche de ce qui serait un modèle pour une caractérisation génétique de notre cheptel camelin sur lesquels les processus d’identification, de sélection et de conservation de ce patrimoine ancestral dans l’un de ses principaux pays du berceau, pourra s’appuyer, ainsi par la mise en place d’une stratégie de conservation et de préservation de nos ressources génétiques camelines dans les milieux à aptitude marginale surtout, les races locales qui jouent un rôle décisif pour le maintien durable des systèmes de production ruraux dans la mesure où elles fournissent un large éventail de produits tout en étant relativement peu exigeantes en production.
URI/URL: http://hdl.handle.net/123456789/2199
Collection(s) :Département Productions Animales

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