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Titre: Bio écologie des nématodes à galles du genre Meloidogyne (Tylenchida, Meloidogynidae) sous serres en Algérie
Autre(s) titre(s): amélioration des méthodes de lutte par la résistance culturale
Auteur(s): HAMMACHE, Miloud
Mots-clés: Nématodes à galles, Meloidogyne, M. incognita, M. arenaria, M. javanica, Fécondité, Eclosion , Types de sols, Matière organique, Résistance variétale, Tomate, Solanacées, Cucurbitacées, Champignons nématophages et parasites et Lutte.
Date de publication: 2-jui-2012
Résumé: Les nématodes à galles du genre Meloidogyne sont considérés comme lesennemis les plus redoutables des cultures maraîchères sous serres et en plein champ. Les pertes peuvent être considérables si les mesures nécessaires pour lutter efficacement contre ces ravageurs ne sont pas prises en considération. Ce travail est entrepris pour mieux connaître ces nématodes sur le terrain et au laboratoire. Il est mis en évidence l‟existence de trois espèces de Meloidogyne en se basant sur les caractères morphologiques des figures périnéales (pattern) au niveau de la partie postérieure en disséquant 40 femelles. Il s‟agit de Meloidogyne incognita, de M. arenaria et de M. javanica. La première espèce est dominante (A.R. % = 65 %) devant M. arenaria (25 %) et M. javanica (10 %). M. javanica est une espèce beaucoup plus thermophile qui peut fréquenter les oasis. Les mensurations ayant porté sur la longueur et la largeur des oeufs, la longueur et la largeur des juvéniles infestantes ainsi que sur la longueur et la largeur des femelles et la longueur du cou, comme caractères d‟identification n‟ont pas donné de différence significative. Statistiquement, il y a un chevauchement entre les différentes mensurations obtenues pour les trois espèces. L‟étude de la fécondité a permis de hiérarchiser les Meloidogyne en 9 classes de ponte allant de 0 à 100 oeufs pour la 1ère jusqu‟à 801 à 900 oeufs par femelle pour la 9ème. L‟étude de l‟éclosion en fonction de la température de 25 ± 1 °C a donné des classes d‟éclosion se situant entre 0 à 5 larves de deuxième stade (J2) (30 %), 6 à 10 J2 (22 %), 11à 15 J2 (16 %) et la dernière classe de 90 à 95 J2 avec 2 %. L‟effet des types de sol sur le comportement des Meloidogyne est étudié par un essai en pots avec le sol sableux (S), le sol argilo-limoneux (A.L.) et le sol sablono-limoneux (S.L.). Les observations sur le comportement des Meloidogyne à travers ces sols ont montré les possibilités de développement des nématodes à galles sur les différents sols. Ils se développent même dans les sols argilo-limoneux. L‟utilisation des variétés résistantes peut être envisagée dans un programme de lutte raisonnée ou intégrée. Le premier essai est réalisé avec un inoculum de 3.000 J2 par pot pour étudier ce phénomène. Les variétés de tomate combinées avec celles des Cucurbitacées ont montré une différence significative entre les Solanacées et les Cucurbitacées. La sensibilité des variétés étudiées est bien remarquée au niveau des Cucurbitacées que les Solanacées. Leur indice de galles est de 0,5 pour neptune et de 0,6 pour narita, ceux du melon charantais et du concombre marketer sont supérieurs à 3,5. Le deuxième essai portant sur la comparaison entre les variétés de tomate dona et fandango avec celles des piments poivrons lipari et esterel fait ressortir réellement la position intermédiaire de la tomate du point de vue sensibilité aux Meloidogyne. Pour ce qui concerne les complexes nématodes Ŕ parasites et prédateurs, les recherches sur la microflore ont montré la présence d‟une gamme de champignons utile non négligeable. Onze espèces inventoriées dont un genre sont étudiés en fonction de la rhizosphère et sont répartis dans trois couches. L‟espèce dominante dans les régions de Bordj El Kiffan et de Staoueli est Arthrobotrys musiformis au niveau des trois profondeurs étudiées. Les traitements nématicides ;avec Ethprophos, Cadusaphos et le D. fumigant ont eu un effet sur cette diversité biologique mais la comparaison avec les sols témoins n‟a pas donné de différence significative. Il semble que l‟apport de matière organique sous forme de fumier de ferme contribue au maintien des ces champignons dans les sols pour recoloniser la rhizosphère en cas d‟une infestation par les nématodes. 105 Les travaux de lutte ont porté sur l‟utilisation de variété résistante, la solarisation, la plante nématicide (tagette) et la lutte chimique avec l‟Ethoprophos et le D. fumigant. L‟essai a eu lieu dans deux serres infestées par les Meloidogyne répartis en blocs aléatoires séparés par un film plastique à un mètre de profondeur. Les résultats obtenus permettent de dire que les trois méthodes ; variété résistante, plante nématicide avec la tagette et le D. fumigant sont meilleurs par rapport à la solarisation et l‟Ethoprophos. La solarisation à elle seule ne peut donner de résultats escomptés que si elle est associée à un nématicide. Il faut retenir que ces méthodes de lutte s‟inscrivent dans un programme de lutte raisonnée ou intégrée.
URI/URL: http://hdl.handle.net/123456789/2264
Collection(s) :Département Zoologie Agricole

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