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Titre: Effet de la plante-hôte et des conditions environnementales sur l'écologie de quelques espèces de cochenilles diaspines sur agrumes (Homoptera : Diaspididae) dans deux régions Rouïba et Oued El Alleug
Auteur(s): AROUA, Khaoula
Mots-clés: Coccidofaune des agrumes, Parlatoria ziziphi, Aonidiella aurantii, dynamique des populations, décalage, relation nutritionnelle, Rouiba, Oued Alleug
Date de publication: 3-nov-2020
Résumé: Le présent travail qui s’est déroulé durant deux années (2017 et 2018) met en évidence l’étude de la coccidofaune des agrumes ainsi que sur la bioécologie du Pou noir de l’oranger Parlatoria ziziphi et du Pou rouge de Californie Aonidiella aurantii, ravageurs économiquement importants, inféodés aux Citrus en Algérie. L’étude aborde également la relation entre les éléments minéraux dans le sol et dans les feuilles et le taux d’infestation de P. ziziphi. Cependant, la connaissance approfondie de ces aspects bioécologiques du ravageur et les relations physico-chimiques met en évidence la relation entre l’insecte et sa plante hôte. L’examen critique de la littérature sur les cochenilles des agrumes en Algérie a révélé la présence de 21 espèces. Dans le présent document, 12 espèces de cochenilles ont été enregistrées appartenant à quatre familles issues de deux zones zoogéographiques. Ils sont considérés comme des espèces cosmopolites. La famille des Diaspididae est la plus abondante avec 7 espèces regroupées dans 4 genres (A. aurantii, Ch. aonidum, Ch. dictyospermi, L. beckii, L. gloverii, P. pergandii, P. ziziphi). Les Coccidae avec 2 espèces réparties dans 2 genres (S. oleae, C. hesperidum). Les Pseudococcidae sont représentées par 2 espèces dans 2 genres avec 1 nouvelle signalisation en Algérie P. solenopsis noté seulement sur oranger dans la région de Rouiba. Les Monophlebidae est la moins représenté avec une espèce I. purchasi. Les genres des cochenilles d'agrumes dominants sont Parlatoria, Aonidiella et Lepidosaphes. Le changement des conditions de milieu, induit un changement de préférence de l’hôte. Les espèces les plus rencontrées sur clémentinier, P. ziziphi et P.pergandii et sur oranger, A. aurantii et L. beckii. P. ziziphi est plus abondant sur le clémentinier que sur l’oranger. L’étude de la dynamique des populations montre que Pou noir développe trois générations annuelles sur les deux plantes hôtes dans la région de Rouiba et d’Oued Alleug coïncidant avec les trois poussées de sève : printanière, estivale et automnale où la période printanière est la plus favorable pour son développement. Par ailleurs, P. ziziphi présente une affinité très marquée pour l’orientation centre et la face inférieure des feuilles de l’arbre qui lui offrent les conditions optimale pour son développement. Le décalage observé dans la distribution temporelle dépend de la plante hôte, de la région (éloignement de mer) mais aussi par le déclenchement des poussées de sève. En effet, les trois périodes d’activité à Oued Alleug débutent un peu tard par rapport à celles de Rouïba. Les larves néonates recherche toujours les endroits qui lui assurent un bon développement. En automne et en hiver les larves sont plus abondantes au centre de l’arbre tandis qu’au printemps et en été, elles se réfugient à l’est de l’arbre. Sur le clémentinier, la fécondité varie entre 4 (en hiver) à 12,32 oeufs par femelle (au printemps) à Rouïba, alors qu’à Oued El Alleug, elle varie de 1,33 (en hiver) à 12,46 oeufs par femelle (au printemps). Sur l’oranger la fécondité varie de 0 (en hiver) à 11,48 oeufs par femelle (au printemps) à Rouïba alors qu’à Oued Alleug elle varie de 0 (en hiver) à 11,44 oeufs par femelle (en été). Par contre, A. aurantii est plus abondante sur l’oranger que sur le clémentinier. L’étude de la dynamique des populations montre que la cochenille développe trois générations annuelles sur l’oranger dans la région de Rouiba et d’Oued Alleug qui coïncident avec également avec les trois poussées de sève : printanière, estivale et automnale. La période printanière reste là aussi la plus favorable pour son développement. Par ailleurs, cette cochenille présente une affinité très marquée pour l’orientation centre et les rameaux de l’arbre qui lui offrent les conditions optimales pour son développement. Comme pour l’espèce précédente, le décalage observé dans la distribution temporelle, dépend essentiellement de la région (éloignement de mer) mais aussi par le déclenchement des poussées de sève. En effet les trois périodes d’activité à Oued Alleug débutent un peu tard par rapport à celles de Rouïba. Les larves néonates, en automne et en hiver les larves sont plus abondantes au centre de l’arbre tandis qu’au printemps et en été, elles se réfugient à l’est de l’arbre où les conditions climatiques redeviennent plus favorables. Les valeurs moyennes de la fécondité varirnt de 1 à 20 larves/femelle à Rouïba, alors qu’à Oued Alleug, elle varie de 0 à 19 larves/femelle. L’analyse chimique, nous a permis de connaitre l’état du sol et des feuilles des deux vergers ainsi que les exigences nutritionnelles du Pou noir de l’oranger, en déterminant la teneur chimique des trois éléments majeurs dans le sol ; l’Azote, le Phosphore et le Potassium, avec quelques bases échangeables. Il en résulte, que les pullulations de la cochenille sont proportionnelles à celle de la teneur en N, P, Ca et Mg ; alors que le K agit d’une manière inverse. La teneur en Azote nous a permis de connaitre les exigences nutritionnelles du Pou noir de l’oranger et son impact sur l’activité génésique des femelles.
URI/URL: http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/2287
Collection(s) :Département Zoologie Agricole

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