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Titre: | Caractérisation des populations de la chenille processionnaire Thaumetopoea pityocampa (Denis-Schiffermüller, 1775) dans les forêts d’Algérie |
Auteur(s): | ElMokhefi, M'hamed |
Mots-clés: | Chenille, Thaumetopoea pityocampa, développement, nymphose, caractérisation, expérimentation, Algérie |
Date de publication: | 29-jan-2017 |
Résumé: | Les mesures biométriques et la quantification des catégories des oeufs concernent 6 paramètres de la fécondité réalisées sur des populations de chenilles processionnaires collectées dans 3 principales régions en Algérie pendant l’été 2012. Les analyses sont utilisées sur 192 pontes venant de 3 forêts de pin et 3 autres forêts de cèdre de l’Atlas. Les sites étudiés ont été groupés en 3 régions géographiques : Est, Centre et Ouest, et chaque région est représentée par 1 site de pin et 1 site de cèdre. Les durées d’éclosion sont plus longues dans les peuplements de pin que dans ceux du cèdre. L’analyse de la variance révèle des différences significatives entre les variables étudiées dans 27 cas sur les 35 cas testés. Ces différences sont particulièrement remarquables entre la population de pin (BF) et celle du cèdre (CR) en provenance de la région Centre pour l’ensemble des variables étudiées. De surcroît, les différences sont significatives dans tous les cas testés pour la longueur des pontes. La plante-hôte donne un effet très hautement significatif pour toutes les variables à l’exception du nombre d’oeufs éclos. A l’échelle régionale, la partie centrale de l’échantillonnage se caractérise par des différences significatives pour toutes les variables. A une échelle moins importante, les différences sont significatives pour toutes les variables sauf pour le nombre d’oeufs non-éclos dans la partie ouest. Dans la partie est, des différences très hautement significatives sont révélées pour la longueur des pontes, le nombre d’oeufs non-éclos et le nombre total d’oeufs par ponte. La situation est différente pour le nombre d’oeufs parasités par ponte pour lequel aucune différence n’est révélée ni entre les groupes régionaux, ni entre les populations de pin ni entre la population de pin et celle du cèdre en provenance de la région est de l’échantillonnage. Les tests du coefficient de Pearson ne révèlent pas de corrélations significatives ni pour la longueur des pontes ni pour le pourcentage de parasitisme en fonction de l’altitude. De même, la moyenne des longueurs des pontes n’est corrélée ni avec la région ni avec la plante-hôte. Les représentations MDS ont permis de déterminer des populations (BP et BF) dans lesquelles la stratégie reproductive semble être la plus efficace ainsi que des populations plus sensibles au parasitisme que les autres (i.e. TL). L’ACP confirme le choix des variables retenues pour l’étude de la fécondité. La hiérarchisation des individus par population fait ressortir une importante variabilité morphométrique dans la population du cèdre de la région de Chréa. Elle fait ressortir aussi un potentiel déplacement des populations de chenilles depuis l’est vers l’ouest à travers les pinèdes. Malgré son importance durant les périodes glacières, la région du Maghreb à manque d’intérêt pour l’étude des différents aspects d’adaptation animale. Les populations de chenilles processionnaires en Algérie marquent la limite sud de leur aire de répartition qui se trouve fortement influencée par le climat et la plante-hôte. Les marqueurs mitochondriaux montrent une localisation importante de deux clades : pityocampa et ENA préalablement trouvés dans d’autres études. Ces deux lignées allopathiques sont séparées par une zone de contact dans laquelle les individus des deux clades peuvent être rencontrés. Un fragment de 648 Pb correspondant au gène tRNA-cox2 ainsi que 11 marqueurs microsatellites sont utilisées pour l’étude de la structure génétique des populations considérés. Un total de 24 haplotypes a été identifié à partir des 16 populations analysées, 14 appartenant au clade pityocampa et 10 au clade ENA. A l’intérieur du clade pityocampa, 2 sous-groupes sont définis renfermant les populations du nord-ouest d’une part et celles du sud-ouest d’autre part. Pour le clade ENA, la structure interne constituée d’un seul groupe ne permet pas de conclure à une isolation due à la distance. Les marqueurs de l’ADN nucléaire donnent un mode différent, avec 2 groupes principaux non correspondants aux clades mitochondriaux. |
URI/URL: | http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/2294 |
Collection(s) : | Département Zoologie Agricole |
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ElMokhefi_Mhamed | 7,79 MB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
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