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Titre: | Principales maladies et ennemis de l’abeille domestique Apis mellifera L., 1758 en Algérie |
Auteur(s): | CHAHBAR, Mohamed |
Mots-clés: | Prévalence ; Nosema sp. ; Paenibacillus larvae ; mycoses ; sensibilité ; Apis mellifera intermissa ; Apis mellifera sahariensis |
Date de publication: | 19-jui-2017 |
Résumé: | Les abeilles domestiques sont considérées parmi les plus importants pollinisateurs. Elles offrent la possibilité d’améliorer et la qualité et la quantité des produits agricoles. En Algérie, les populations d’abeilles domestiques sont des membres de deux sous-espèces, celles d’Apis mellifera intermissa et d’Apis mellifera sahariensis, Cependant, les abeilles domestiques sont actuellement menacées. Concernant la première partie de cette étude qui porte sur la prévalence de la nosémose Nosema sp., chez l’abeille locale Apis mellifera intermissa, en juin 2013, nous avons réalisé un échantillonnage composé de 164 colonies. Les prélèvements des abeilles sont effectués dans 24 stations différentes appartenant à 10 régions d’Algérie. Au laboratoire le comptage des spores a révélé que 65,85% des colonies d’abeilles en Algérie sont infectées par Nosema sp. Les résultats obtenus montrent que cette espèce est omniprésente. Elle existe dans tous les échantillons analysés avec différents taux d’infection. Nous avons noté qu'il n'y a pas de différence significative dans les niveaux d'infection parmi les 164 ruches (F de Fischer =1,534 ; ddl = 162 ; p = 0,579) et parmi les régions (F de Fischer = 2,495 ; ddl = 162 ; p = 0,011) en utilisant le test ANOVA dans XLSTAT. Cette étude fournit la première description spatiale de la présence de Nosema sp. La deuxième partie de l’étude porte sur la prévalence de la loque américaine Paenibacillus larvae en Algérie. L’échantillonnage est effectué dans 11 régions du territoire national, réparties entre 24 stations. Au laboratoire, nous avons utilisé un milieu spécifique MYPGP-agar pour l’isolement de la bactérie. L’identification de P. larvae est basée sur des tests microbiologiques, physiologiques et biochimiques. Nous avons trouvé que cette maladie est présente dans toutes les régions prospectées avec de différents degrés d’infection. Les régions de Boumerdes et Tipaza sont caractérisées par des fréquences très élevées de la maladie 88,89 % et 83,33 % respectivement. La procédure GENMOD du logiciel SAS 9, confirment qu’il existe une différence significative du niveau d’infection entre les régions (Khi 2 = 30,23 ; DF = 10 ; P= 0.0008). L’étude de la sensibilité des deux races d’abeilles domestiques, à savoir Apis mellifera intermissa et Apis mellifera sahariensis, pour la nosémose, prouve que l’abeille tellienne A. m. intermissa est résistante contre la nosémose. Contrairement à l’abeille saharienne A. m. sahariensis, étant sensible pour la nosémose. En basant sur l’inoculation d’une dose de 100.000 spores par abeille chez les deux races d’abeilles mises en cause. Une étude préliminaire est menée sur les mycoses affectant l’abeille domestique tellienne Apis mellifera intermissa. Les souches fongiques sont isolées à partir des larves, de la cire battue par les ouvrières et des abeilles adultes. En totalité, trois souches sont identifiées à savoir Ascosphaera apis, Aspergillus niger et Penicillium sp. Les résultats de cette étude montrent que seulement les deux souches, Ascosphaera apis et Aspergillus niger, sont considérées comme étant des champignons affectant l’abeille domestique A. m. intermissa. |
URI/URL: | http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/2295 |
Collection(s) : | Département Zoologie Agricole |
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CHAHBAR_Mohamed | 11,43 MB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
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