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Titre: | LA RECHERCHE AGRONOMIQUE ET LA SITUATION ALIMENTAIRE EN ALGERIE |
Auteur(s): | ATCHEMDI, Komi Apédo |
Mots-clés: | Recherche agronomique, économie cognitive, croissance endogène, productivité,déficit alimentaire. |
Date de publication: | 15-déc-2008 |
Editeur: | INA |
Résumé: | Cette thèse englobe une grande diversité d’expériences depuis les périodes coloniales (1830-1961) et, surtout, d’hésitation (1962-1966) de l’Etat algérien, à la suite de la finalité ou la contradiction des modes de production, jusqu’au IIIe millénaire. Elle explique originalement la dépendance alimentaire au travers du déficit de production scientifique et technologique en se fondant sur des nouvelles théories économiques de production de richesse au-delà des discours sur les désavantages comparatifs naturels. La macroéconomie de la croissance endogène traite du capital humain et des externalités. Le modèle d’économie cognitive du changement technique conçoit l’innovation comme un processus social d’apprentissage créateur. Il n’est pas question ici d’argumenter sur l’état de la recherche scientifique et du développement technologique dans le pays. Puisque l’objectif scientifique de la thèse est la connaissance critique du réel, impliquant une ou en modifiant leur déroulement. Le but ultime est celui de rechercher à partir d’un modèle opératoire les conditions dans lesquelles la croissance de la productivité peut venir en appoint au développement qui soit sustainable et conforme aux spécificités du pays. Le plus intéressant pour une nation est l'obtention, dans un contexte favorable à la création de richesse additionnelle, d’éléments de monopoles ou d’avantages absolus sur des compétences spécifiques sans avoir à engendrer la moindre atteinte à l’environnement. Il est indispensable alors de souligner que les avantages absolus dont bénéficie le pays grâce à un gain de la productivité créent durablement des conditions favorables à l’augmentation du bien-être de la société toute entière. L’économie du pays demeure dominée par le secteur des hydrocarbures. Il représente effectivement 38 % du PIB, 98 % des exportations de biens et 71 % des recettes budgétaires en 2004. Quant à l’agriculture, elle vise en permanence la réduction de la dépendance alimentaire à travers notamment un gain de productivité. Sa place dans l’économie globale reste encore relativement importante : 12% de la PIB (hors services administratifs) en moyenne dès la période 2000, 18,1% de l’emploi en 2006, 0,21% des exportations (en valeur US $) contre 11,43% des importations (produits alimentaires, boissons et tabacs, équipements agricoles), 10% des dépenses publiques). Une multitude d’interrogations et de préoccupations y compris des idées à la mode ou des réminiscences vagues et floues, certaines de façon récurrente depuis plusieurs années, la traversent. Des mesures ont été préconisées et des réformes ont été introduites. Malgré tout, le secteur agricole avec ses parties prenantes du SNST demeurent globalement soumis démesurément à des fins improductives. Cela s’opère avec une velléité politique diffuse ou expresse de résoudre des difficultés économiques et le désir d’améliorer le niveau de vie des populations découlant de la problématique alimentaire. Au cours des vingt six dernières années, le déséquilibre entre l’évolution de la population du pays et celle de la disponibilité alimentaire n'a cessé de se creuser. Le pays s’installe progressivement dans un déficit alimentaire qui se veut structurel, si bien que certains pensent qu’il faut trouver des alternatives à l’agriculture pour les populations qui y vivent et pour le pays. L’accroissement de la productivité pour résoudre le problème de la dépendance alimentaire dans le pays constitue un enjeu majeur pour cinq raisons : La première, c’est que le déficit alimentaire se produit sous les effets conjugués du climat, de la production et de la productivité agricoles avec la dégradation du capital naturel. Il peut aussi découler des facteurs économiques et sociaux. |
URI/URL: | http://hdl.handle.net/123456789/294 |
Collection(s) : | Département Economie Rurale |
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Atchemdi_K. | 3,46 MB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
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