Ecologie de lepidosaphes beckii (Homoptera : Diaspididae) dans un verger d'oranger à Rouïba

Abstract

L’écologie de la cochenille virgule L. beckii dans la région de Rouïba sur oranger, pendant la période allant du juillet 2019 à février 2020 montre que cette cochenille développe deux générations qui coïncident avec les poussés de sèves automnale et printanière. Quant à sa répartition spatiale et cardinale, elle préfère le centre et le nord. Elle préfère se fixer sur les feuilles que sur les rameaux et plus particulièrement la face inférieure. La mortalité chez L. beckii est due principalement aux conditions climatiques pour les stades larvaires qui sont sensibles. Par contre, chez les femelles adultes, elle est d’ordre physiologique. D’un autre côté, cette mortalité est le résultat de l’action de deux ennemis naturels, Aphytis lepidosaphes (ectoparasite) et Encarsia citrina (endoparasite). Ces parasitoïdes rentrent dans la régulation des niveaux d’infestations des populations de la cochenille. Le suivi des populations d’A. lepidosaphes montre qu’il développe deux générations au même titre que son hôte. Il semble que l’incidence parasitaire de l’ectoparasite est plus importante chez les femelles que chez les mâles. La distribution du parasite au niveau de l’arbre est en étroite corrélation avec l’abondance de son hôte. Le taux de parasitisme le plus élevé est obtenu dans les orientations centre et nord, sur les feuilles que sur les rameaux. Globalement, le parasitisme d’A. lepidosaphes est insuffisant pour contrôler la cochenille virgule.