Les coléoptères associés aux cadavres de Sanglier (Sus scrofa) dans la Réserve de Chasse de Zéralda

Abstract

Deux méthodes d’échantillonnage sont réalisées pour l’étude des successions d’espèces nécrophages sur des cadavres de sanglier. Le travail a été fait pour deux saisons sur une période allant de décembre 2017 jusqu’en mai 2018. Tous les travaux réalisés sur la décomposition des charognes se focalisent sur les Diptères nécrophage. Pourtant, il y a au moins autant d'espèces de Coléoptères nécrophages que de Diptères nécrophage. Pour cela, le choix du sujet s’est porté sur l’impact et le rôle des coléoptères en tant qu’éboueurs entomologique naturels dans l’écosystème cadavres. Dans cette étude, la décomposition des cadavres à attirées 1007 individus appartenant à 65 espèces, et 19 familles grâce aux pots Barber. Plusieurs familles de coléoptères sont recensés, dont les plus importantes sont celles des Staphylinidae, des Nitidulidae, suivie des Ptiliidae, et à un degré moindre les Cleridae, les Trogidae les Carabidae et les Aphodiidae. En période hivernale, la décomposition de Sus 1, installé en milieux ouvert a fait ressortir deux familles dominante, les Staphylinidae avec Creophilus maxillosus (A.R. % = 19,90 %) ainsi que les Nitidulidae avec Nitidula flavomaculata (A.R. % = 17,96 %). Par contre en période printanière, ou le climat est plus clamant, les familles de coléoptères les plus présents sont toujours les Staphylinidae avec Creophilus maxillosus (A.R. % = 23,97 %) et les Dermestidae avec Dermestes frischi (A.R. % = 13,61 %).