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Titre: Ecologie de deux bioagresseurs des agrumes, Lepidosaphes beckii Newmann (Hom : Diaspididae) et Icerya purchasi (Hom : Monophlebidae) dans la région de Rouiba et Sidi Moussa
Auteur(s): BOUKHOBZA, Lalia
Mots-clés: Bioécologie ; Lepidosaphes beckii ; Icerya purchasi, Agrumes, Hyménoptères ; Aphytis lepidosaphes ; Aphytis .chrysomphali ; Aphytis .proclia ; Aspidiotiphagus citrinus Novius cardinalis, Mitidja
Date de publication: 22-sep-2021
Résumé: Le thème traité durant notre étude, met en évidence d’une part l’étude de la bioécologie des populations de Lepidosaphes beckii (Newman, 1869) sur oranger dans la région de Rouiba avec une nouvelle approche relative à sa relation avec les parasites hyménoptères Aphelinidae et d’autre une étude menée à Sidi Moussa sur la bioécologie d’Icerya purchasi (Maskell, 1879) (Monophlebidae) sur clémentinier en mettant l’accent sur la biologie et l’incidence de son prédateur vorace R. (Novius) cardinalis (Mulsant, 1850). L’étude de la dynamique des populations montre que L.beckii sous les conditions climatiques de la Mitidja présente un chevauchement de trois générations sur l’oranger : automnale, printanière et estivale. Sa distribution spatio-temporelle montre que les saisons printanière et automnale sont les plus favorables à son développement avec une préférence de fixation marquée pour le centre (38,17%) et l’est (22,12%) de l’arbre et qu’elle se développe mieux sur la face inférieure ( 56,31%) des feuilles que sur la face supérieure (35,59%) et les rameaux (8,10%). La ponte chez L.beckii également présente trois périodes : une ponte automnale, printanière et estivale où la fécondité printanière reste la plus importante. Les femelles fixées au centre (43,66 oeufs/femelles) de l’arbre et sur la face supérieure (27,40 oeufs/femelle) des feuilles présentent les plus fortes fécondités. Quant à l’incidence des ennemis naturelle, elle est le résultat de l’action des espèces hyménoptères ectoparasites : A.lepidosaphes sur les femelles (23,89%) et les mâles (19,11%), A.chrysomphali et A.proclia sur les larves du 2ème stade mâle (7,01%), et d’une seule espèce endoparasite, Aspidiotiphagus citrinus sur les larves de 2ème stade femelle (24,82%). Notons que c’est la première fois en Algérie, que l’on observe la présence de ces parasitoïdes sur les formes larvaires de la cochenille. Le taux global du parasitisme est (23,24 %). il est relativement plus important en automne et en été. L’activité des parasitoïdes de la cochenille passe par deux périodes : automnohivernale et printano-estivale. En revanche, L’activité et la distribution spatio-temporelle des parasites est une conséquence directe à la fois à l'existence de conditions climatiques favorables et à la densité d'une bonne proportion du stade cible. Chez ces larves, la fluctuation du parasitisme passe par deux principales périodes : automno-hivernale et printano-estivale et la fluctuation de l’incidence parasitaire chez les adultes est marquée par trois périodes d’activité intense : automno-hivernale, printanière et estivale Le suivi des fluctuations des populations de la cochenille australienne I purchasi durant les deux années d’étude (2017 et 2018), a mis en évidence la présence de trois générations sur le clémentinier à Sidi Moussa : une printanière, une estivale et une troisième automnale. Avec trois périodes d’activité et de ponte en 2017 débutent un peu tard par rapport à l’année 2018. Ce décalage de développement des populations de la cochenille, dépend des conditions climatiques locales et nutritionnelles. L’hivernation se fait au stade jeune femelle et femelle adulte associé aux larves du 2ème et de 3ème stade. La cochenille est abondante durant la saison automnale et estivale. Par ailleurs, I.purchasi présente une affinité très marquée pour les rameaux (70 %) du clémentinier. La fécondité moyenne de la cochenille australienne sous les conditions algériennes varie de 612 à 618 oeufs pondus par femelle. L’incidence de prédation révèle que Novius cardinalis se manifeste avec des taux de prédation variant de 37,18 % (2017) à 51 % (2018) dans les populations d’I.purchasi sur clémentinier. Notons que l’activité prédatrice de la coccinelle passe par trois périodes : automnale, printanière et estivale. Le rapport prédateur-proie a été meilleur au cours de la période allant du mois d’aout à décembre durant la première année. Alors que, au cours de la seconde année, il a été le meilleur durant la période du mois de juillet au mois de novembre. L’étude de la distribution spatio-temporelle montre qu’il y a une synchronisation parfaite entre la fluctuation des populations d’I.purchasi et son prédateur associé Novius cardinalis. Du point de vue biologique, R.cardinalis développe 3 générations annuelles : une génération printanière, une génération estivale et une génération automnale. est une conséquence directe à la fois à l'existence de conditions climatiques favorables et à la densité de l’hôte. Ce présent travail nous a permis de développer les principales particularités écologiques et biologiques de L.beckii et I.purchasi et ses relations abiotique et biotique dans une biocénose.
URI/URL: http://localhost:8080/xmlui/handle/123456789/3206
Collection(s) :Département Zoologie Agricole

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