Analyse du développement de la microflore bactérienne associée à la semence de blé, suivie d’une étude de l’effet antagoniste in-vitro

Abstract

Cette étude vise à analyser la microflore totale de quelques lots de semences de blé dur et de caractériser d’une part les bactéries associées aux grains pouvant générer des maladies et entraîner des pertes de rendements et aussi les bactéries accompagnatrices qui ne présentent pas de pouvoir pathogènes et pouvant éventuellement exprimer des effets antagonistes par rapport aux premières. L’étude se penche également sur l’évolution de cette microflore totale, depuis la récolte jusqu’a après l’usinage et son comportement en plein champs sur le blé en végétation. 3 variétés de blé dur sont étudiées (Amar 6, Simeto et Vitron), originaires des régions de Bouira, Blida et Tipaza. L’étude des caractères biochimiques, physiologiques et de pathogénie nous a permis d’identifier 4 genres bactériens : Clavibacter., Pseudomonas., Xanthomonas., et Erwinia/Pantoea sur la base de l’aspect morphocultural et en se basant sur leur profil biochimique, physiologique et leur pouvoir pathogène sur les variétés hôtes. Cette étude aussi révélé la présence de bactéries saprophytes en particulier des Pseudomonas, et des essais de confrontations de celles-ci avec des bactéries déterminées phytopathogénes sont effectués. Cette approche à plusieurs objectifs nous permis d’étudier l’évolution de la microflore bactérienne totale des semences par spectrophotométrie et par la détermination des concentrations par comptage des colonies, d’autre part les confrontations des bactéries associés ont mis la lumière sur les interactions bactériennes pouvant être générées tout au long de son acheminement de la récolte au stockage jusqu’à la prochaine culture. D’autre part cette étude nous a permis de sélectionner des souches à effet antagoniste pouvant faire l’objet d’un moyen de lutte biologique efficace contre ces bactériose du blé et des céréales en général, Les résultats de l’antibiose nous ont permis d’évaluer et de comparer deux techniques de confrontations des bactéries pathogènes et non pathogènes.