Effets et types d’action des gènes de vernalisation (Vrn-H1, Vrn-H3) et de photopériode (Ppd-H2) sur la date de floraison chez l’orge (Hordeum vulgaris L.).

Abstract

L´épiaison est un caractère de grande importance, c´est l´un des facteurs déterminant d´adaptation et la production (rendement) chez les céréales, spécialement sous conditions de stress hydrique. L’objectifs de la présente étude consiste à évaluer les effets et types d´actions de deux gène de vernalisation (Vrn-H1 y Vrn-H3) et un gène de photopériode Ppd-H2. Deux populations F2, Esterel x CN106 et Esterel x CN16, obtenues au niveau de l’EEAD-CSIC (Programme National Espagnol de l´amélioration de l´orge) ont été utilisées. La première population possède deux gènes en état de ségrégation (Vrn-H1 et Ppd-H2), alors que la deuxième possède trois gènes en ségrégation ; Vrn-H1, Vrn-H3 et Ppd-H2. En plus de ces gènes en ségrégation, les deux populations ont deux autres gènes; dominants et monomorphiques: Vrn-H2 et Ppd-H1. Esterel x CN106 a été évaluée sous deux dates de semis, une précoce normale (automne) et l´autre tardive. Esterel x CN16 a été évaluée seulement en semis tardif (hiver). Les effets détectés dépendent du type de population et de la date de semis, aucun effet n’a été observé durant le semis d´automne. Les effets ont été observés uniquement en hiver. Une grande différence entre les deux allèles de HvBM5A (Vrn-H1) a été révélée pour la date de floraison, la montaison et le port de la plante. Les plantes homozygotes pour l´allèle de la CN16 sont beaucoup plus précoces que celles qui possèdent l´allèle de Esterel. HvFT1, a révélé une grande signification pour la date de floraison, les plantes homozygotes pour l´allèle de la CN16 (AG) sont beaucoup plus tardives que celles qui possèdent l´allèle de Esterel (TC). Des effets additifs et de dominance ont été détectés pour ce gène qui peut jouer un rôle adaptatif en conditions méditerranéennes. Pour le semis d´hiver, HvFT3 présente un grand effet sur la date de floraison, pour les deux populations. Les plantes possédant l´allèle récessif ppd-H2 sont tardives par rapport a celles qui possèdent l´allèle dominant Ppd-H2.