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Titre: | Les causes de la dégradation des parcours steppiques |
Autre(s) titre(s): | Wilaya de Laghouat, Commune de Hadj Méchri |
Auteur(s): | MOUHOUS, Azeddine |
Mots-clés: | Steppe ; dégradation ; surpâturage ; gestion ; développement |
Date de publication: | 5-déc-2005 |
Editeur: | INA |
Résumé: | Depuis longtemps, la steppe constitue un support socio-économique pour les populations pastorales. L’élevage extensif d’ovin, l’artisanat et l’agriculture sont les principales activités. Elles sont maintenues par l’exploitation des ressources naturelles des parcours steppiques. Ces parcours ont toujours subi une dégradation de leur couvert végétal causée par une surexploitation des ressources. A partir des années soixante, l’Etat a mis en place des organisations comme ADEP, CEPRA et les Unités Pastorales et ce pour une gestion rationnelle des parcours. Cependant, l’objectif n’est pas atteint et les parcours se dégradent progressivement. Cette dégradation est accentuée par le défrichement et le surpâturage. Les années quatre vingt, sont marquées par la création du HCDS qui avait la charge du développement de la steppe. Certaines actions comme les plantations pastorales ont permis, en partie, la régénération du couvert végétal. Malgré cela, la gestion inefficace des parcours demeurait de fait et les parcours ont renoué avec la dégradation. La décennie d’après, l’Etat était conscient de la croissance démographique des régions steppiques, et se souciait de l’amélioration de la situation socio-économique des populations pastorales. Les politiques de mise en valeur des terres menées permettent la réalisation des exploitations irriguées et encouragent les plantations arboricoles au détriment des plantations pastorales dont la steppe a plus besoin. Les résultats peu probants dans la promotion du développement ont aiguisé la réflexion sur les moyens susceptibles de freiner la dégradation des parcours et leur mauvaise gestion. Les autorités concernées se sont penchées à formuler des solutions pour y remédier. Le fonds (FLDDPS) et les PPDR sont deux instruments susceptibles de relever le niveau de vie des ménages et d’atténuer la dégradation des parcours. Cependant, leur impact reste insuffisant vu le manque de concertation avec les populations cibles dans l’élaboration des projets de développement |
URI/URL: | http://hdl.handle.net/123456789/77 |
Collection(s) : | Département Economie Rurale |
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