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Titre: | Lutte biologique en palmeraies algériennes |
Autre(s) titre(s): | Cas de la cochenille blanche (Parlatoria blanchardi), de la pyrale des dattes (Ectomyeloïs ceratoniae) et du boufaroua (Oligonychus afrasiaticus) |
Auteur(s): | IDDER, Mohamed Azzedine |
Mots-clés: | Ouargla ; Palmier dattier ; Lutte biologique ; Ravageurs ; Auxiliaires |
Date de publication: | 12-jan-2011 |
Résumé: | Trois méthodes de lutte ont été appliquées contre la cochenille blanche du palmier dattier Parlatoria blanchardi Targioni-Tozzetti en Algérie. La lutte physique à l’aide du flambage a conduit à un pourcentage de mortalité des cochenilles de 92,2 et semble être la plus efficace. La lutte chimique à l’aide d’un insecticide a eu un effet significatif puisqu’elle a provoqué des pourcentages de mortalité de 73,2 et 80,0 selon la parcelle. La lutte biologique à l’aide de coccinelles a quant à elle conduit à des pourcentages de mortalité relativement faibles, de 18,1 et 19,7. Il faut toutefois aussi tenir compte de l’effet de la méthode de lutte sur les populations d’auxiliaires avant d’opter pour l’une d’entre elles. Or, nous avons constaté que les traitements physique et chimique ont provoqué une très forte mortalité des auxiliaires (78,8 à 89,4%). En revanche, la méthode biologique a préservé la faune utile et donc l’équilibre biologique dans le biotope. Cette dernière méthode semble ainsi mieux adaptée au milieu palmeraie, agrosystème à la fois complexe et fragile où toute perturbation brutale peut être fatale et irréversible. L’infestation des dattes par Ectomyeloïs ceratoniae dans les palmeraies de la région d’Ouargla (sud-est algérien) varie selon la variété de la plante. Parmi les 13 variétés étudiées, la variété Takermoust est la plus infeste´e avec des taux pouvant atteindre 57 %, et les variétés Ben-Azizi, Ghars, et Tafezouine sont les moins infestées avec des taux ne dépassant pas 2 a` 3 %. La pyrale a donc un impact plus ou moins grand selon les parcelles et/ou les variétés de palmiers dattiers. Ce résultat ouvre de nouvelles perspectives pour la lutte contre ce ravageur. Inversement, la variété de datte a une influence sur les pyrales. Ainsi, la taille du papillon est corrélée positivement à la taille du fruit, et probablement aussi soumise a` d’autres facteurs comme la forme ou la qualité nutritive de ce fruit. La teinte du papillon, plus ou moins blanchâtre, varie e´également selon les variétés en fonction de la couleur de la datte. L'utilisation des trichogrammes dans la lutte contre de nombreux ravageurs, prend de plus en plus d'importance dans les différentes parties du monde. Cette pratique de lutte biologique, propre et écologique, va certainement prendre plus d'ampleur encore au cours des années à venir. Dans la région d'Ouargla, au sud-est algérien, des lâchers de Trichogramma cordubensis Vargas et Cabello effectués pour combattre la pyrale des dattes Ectomyeloïs ceratoniae Zeller en palmeraie, ont montré une efficacité relativement intéressante. En effet, le chalcidien, absent de la parcelle avant les lâchers (aucun œuf parasité n’a alors pu être observé), a provoqué des pourcentages de parasitisme des œufs de la pyrale variant de 47 à 64% selon les arbres à la suite des lâchers. Il apparaît alors certain qu’un plus grand nombre de trichogrammes lâchés dans l’ensemble d’une parcelle permettrait aux taux d’infestation des dattes par Ectomyeloïs ceratoniae de chuter de manière significative. Le Boufaroua Oligonychus afrasiaticus (Mc Gregor) est un acarien ravageur des palmeraies algériennes. Pour se nourrir, il pique les dattes qui se dessèchent ensuite en fin de maturité et deviennent impropres à la commercialisation et à la consommation humaine. Des pertes économiques importantes sont alors enregistrées. Les dégâts les plus spectaculaires sont notés sur la variété Deglet-Nour à haute valeur marchande. Les taux d’infestation enregistrés dans la localité de Hassi Ben Abdallah varient en fonction du stade phénologique. Ainsi, le nombre moyen d’acariens par fruit sur un arbre atteint 1,8, 7,9, 12,5 et 12,9 successivement aux stades nouaison, grossissement des fruits, début de maturité et fin de maturité. Les traitements biologiques à l’aide de la coccinelle locale Stethorus punctillum (Weise), effectués sur des arbres plus ou moins infestés, ont conduit à des efficacités prédatrices relativement importantes. |
URI/URL: | http://hdl.handle.net/123456789/925 |
Collection(s) : | Département Zoologie Agricole |
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