Résumé:
Ce travail est un essai de déterminer l’effet d’un stress hydrique correspondant à un taux de tarissement de 80% de la réserve utile du sol, sur trois espèces de luzernes annuelles : Medicago intertexta, Medicago ciliaris et Medicago truncatula. Ainsi que l’étude cytogénétique par deux méthodes : le comptage chromosomique et le banding (qui vise à mettre en évidence des structures appelées « bandes » sur les chromosomes mitotiques).
A l’issue de ce travail, nous avons constaté que les paramètres étudiés réagissent différemment les un parrappot aux autres, face à une contrainte hydrique.
Le ralentissement de la croissance persiste pendant la phase après stress pour le paramètre « croissance de la tige principale » chez la majorité des populations. Alors que, la croissance du premier rameau ne manifeste aucune réduction par rapport aux témoins durant cette phase.
Sur le plan phénologique, un stress hydrique momentané durant la phase végétative n’a aucun effet sur la date d’apparition de la première fleur et de la première gousse.
Une augmentation évidente dans la température de surface est constatée chez les plants par rapport aux témoins, l’écart le plus important est notée au 5ème jour de stress pour la majorité des populations étudiées.
En ce qui concerne l’étude cytogénétique, nous avons remarqué que les pointes racinaires prélevées entre 9h00 et 10h00 sont celles qui ont donné les plaques métaphasiques les plus claires, L’ α bromonaphtalène s’avère être un pré fixateur plus efficace en comparaison avec le froid ainsi qu’avec la combinaison des deux (α bromonaphtalène et froid). La coloration à l’orceine combinée à une durée d’hydrolyse de 7 minutes offre des plaques largement plus visibles avec un très bon contraste par rapport au réactif de schiff combiné à trois durées d’hydrolyse (7, 10 et 15 minutes).