Résumé:
Dans cet article, nous nous basons sur les apports théoriques des approches Porterienne
et RBV pour expliquer la non-compétitivité de la filière avicole algérienne.
Sur le plan empirique, notre travail est axé sur deux séries d’enquêtes par
entretiens, menées en 2007 et en 2010. Les principaux résultats dégagés mettent
en exergue une dépendance quasi-totale du modèle avicole intensif vis-à-vis du
système agroalimentaire mondial, la faiblesse technique de la compétitivité des
élevages avicoles, l’absence d’organisation de la profession et l’incapacité d’innovation
de l’ensemble des acteurs de la filière à la fois sur un plan technique et
surtout sur le plan organisationnel. Ce travail a, entre autres, permis d’identifier
les facteurs susceptibles d’assurer une meilleure compétitivité du modèle avicole
algérien à l’ère de la mondialisation et de la régionalisation.