Résumé:
En Algérie, la surface consacrée aux cultures fourragères et en particulier à la luzerne (Medicago sativa L.) demeure assez limitée. Certains obstacles entravent le développement de cette culture, surtout dans les périmètres irrigués. L’étude expérimentale menée sur le terrain a été réalisée pour mettre en évidence l’adaptation à la sécheresse et à la salinité du sol en zone méditerranéenne par l'évaluation de rendement en matière sèche de seize (16) cultivars de luzerne d'origines différentes : Algérie, Australie, France, Italie, Maroc, Tunisie et États-Unis. Cette étude a été réalisée à la station de recherche et d’expérimentation INRAA Hmadna en basse plaine du Chélif sur deux campagnes agricoles 2005/2006 et 2006/2007. Les essais ont été menés sur un sol salin sous deux régimes, l'un en pluvial et l’autre en irrigué. L'évaluation de ces cultivars a porté sur le rendement en matière sèche, la hauteur de la plante et la densité du peuplement.
Les résultats obtenus durant les deux campagnes montrent une production encourageante de matière sèche de certains cultivars comme Ameristand 801S. Comme ils mettent en évidence la faible production du cultivar local Tamantit, une chute dans le nombre de plantes par mètre carré d'une année à l'autre et une hauteur moyenne des plantes qui diffèrent d'un cultivar à l'autre. Le nombre de récoltes par campagne était entre 4 et 6. Il est à noter aussi que certains cultivars conviennent pour la production de matière sèche au niveau des sols salés sous les deux régimes d’eau appliqués dans la région du bas Chélif.
