Impact des facteurs biotique et abiotiques sur les espèces fruitières de la région de Tadmaït (Grande Kabylie) cas du psylle (Cacopsylla).

Abstract

L’échantillonnage réalisé avec le parapluie japonais a permis de capturer dans deux vergers de poiriers l’un à Tadmaït, l’autre à Ighil Azzega des Arthropoda dont les richesses totales mensuelles à Tadmaït sont 3 S 22 espèces (2008 – 2009) et 6 S50 espèces (2012) et à Tghil Azzega avec S 52 espèces (2012). Les Insecta dominent en 2008-2009 à Tadmaït surtout en avril (96,6 %) et en mai (83,3 %) et en 2012 en avril (96,6 %). A Ighil Azzega les Insecta dominent surtout en janvier (96,7 %) et en avril (95,4 %). Cacopsylla pyri est la mieux représentée à Tadmaït en 2008-2009 notamment en juillet (81,0 %) et en décembre (87,0 %). Il en est de même en 2012 pour Cacopsylla pyri en février (62,0 %). A Ighil Azzega Cacopsylla pyri vient en tête surtout en juin (53,0 %) et en décembre (48,4 %). Les mois présentent une diversité (H’) tantôt faibles, moyennes ou fortes en 2008-2009 à Tadmaït (0,64 bits  H’  2,4 bits), comme en 2012 (1,4  H’  4,2 bits) et à Ighil Azzega0,9 bits  H’ 4,8 bits). L’équitabilité (E) à Tadmaït en 2008-2009, tantôt basse, elle tend vers 1 pour la plupart des mois (0,4  E  0,9), tout comme en 2012, à Ighil Azzega 0,2 ≤ E ≤ 0,9 La température semble jouer le rôle principal dans le contrôle les effectifs des adultes de Cacopsylla pyri. Les précipitations ne semblent pas gêner leurs pullulations. Les pics de Cacopsylla pyri apparaissent à des températures et à des niveaux de précipitations variables. A Tadmaït en 2008-2009 pour T = 28,6°C et P = 7,2 mm de pluie, N = 98 individus et pour T = 11,1°C, P =115,4 mm, N = 40 indiv., en 2012 pour P = 0 mm et T = 28,6°C, N = 130 indiv., pour P = 6,4 mm et T = 31,3 °C, N = 57 indiv. et pour P = 41,7 mm, T = 12,9°C, N = 112 indiv. A Ighil Azzega pour P = 1,1 mm, T = 27 °C, N = 257 individus et pour P = 210,8 mm, T = 11,5 °C, N = 355 individus. Dans les deux vergers, il y a une corrélation positive entre la population larvaire de Cacopsylla pyri et celle de Chrysoperla carnea. Pour les parasitoïdes leur action est faible sur terrain malgré la corrélation positive entre l’effectif larvaire des chalcides et celui de Cacopsylla pyri en 2012 à Tadmaït. L’action des parasitoïdes est presque inexistante à Ighil Azzega.