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La première partie s’intéresse aux méthodes de discrimination de différents génotypes de blé par application de différents stress hydriques, tandis que la deuxième partie étudie la stabilité du rendement en grain et les différentes méthodes permettant de mettre en évidence cette dernière.
Dans la première partie, six variétés de blé tendre (Triticum aestivum L.) en 1991 et quatre variétés dont une de blé dur (Triticum durum Desf.) en 1992 ont été étudiées à deux (1991) et trois régimes hydriques (1992) : irrigué à l’ETM, arrêt de l’irrigation à partir de la floraison (R1) et arrêt de l’irrigation à partir du stade gonflement (R2) au Magneraud (France). Les caractères évalués sont le rendement en grain, ses composantes, l’indice de récolte, la matière sèche de différents organes de la plante, la translocation et la remobilisation des assimilâts, l’indice de sensibilité au stress (SSI), l’indice foliaire (LAI), la sénescence de la feuille étendard, le potentiel hydrique foliaire, la teneur en eau relative, la consommation en eau par la culture, la disponibilité de l’eau dans le sol et l’indice de végétation par différence normalisée (NDVI).
L’analyse de la variance a révélé des différences significatives entre les régimes et les variétés pour tous les caractères à l’exception du régime hydrique pour le poids de 1000 grains (1991). L’interaction variété × régime était significative pour le rendement en grain, le poids de 1000 grains, la biomasse à la récolte, l’indice de récolte et la NDVI en 1992 et pour le rendement en grain en 1991. Concernant le potentiel hydrique foliaire et la teneur en eau relative, la signification de l’interaction dépend des dates de mesure.
L’effet régime hydrique explique plus la variation observée des différents caractères par rapport à l’effet variété pour les deux essais et pour la majorité des caractères à l’exception des caractères relatifs à la plante de l’essai 1991 où l’effet variété est supérieur à l’effet régime hydrique. Les stress hydriques modéré et sévère ont provoqué une réduction des disponibilités de l’eau dans le sol, une augmentation du potentiel hydrique foliaire et une réduction de tous les caractères relatifs à la plante. La translocation a été réduite au profit de la remobilisation sous l’effet du stress hydrique. La diminution du LAI provoquée par la sénescence précoce des feuilles due au stress hydrique a entrainé une réduction de la différence normalisée (NDVI).
Pour tous les caractères, le blé dur (Triticum durum Desf.) a donné les réductions les plus élevées dans les conditions de stress par rapport au blé tendre (Triticum aestivum L.).
L’étude des corrélations révèle que le rendement en grain, le nombre de grains/m², le poids de 1000 grains et la NDVI étaient corrélés à l’exception des corrélations entre d’une part le poids de 1000 grains et d’autre part le rendement en grain (1992) et le nombre de grains/m² (1991). 51,55 %, 27,88 %, 4,12 % (1991) et 75 %, 43 % et 20,2 % (1992) de la variabilité du rendement en grain, du nombre de grains et du poids de 1000 grains sont expliqués par la variabilité de NDVI. 69,75 %, 52,37 %, 28,4 % et 23,20 % de la variabilité de NDVI, du rendement en grain, du poids de 1000 grains et du nombre de grains/m² sont expliqués par la variabilité du LAI.
Dans la deuxième partie, une évaluation de la performance et de la stabilité de 17 génotypes de blé dur au cours de trois campagnes agricoles sous conditions humides au nord (Alger) a été étudiée. Les résultats ont montré une diversité agro-morphologique des génotypes et une interaction génotype x environnement très hautement significative (P<0,001) pour l’ensemble des caractères.
L’étude des corrélations entre d’une part la quantité d’eau reçue et la température moyennes pendant le mois de Février et d’autre part le rendement en grain montrent l’importance de ces deux paramètres climatiques sur ce caractère.
Les différentes méthodes utilisées pour l’analyse de l’interaction génotype x environnement du rendement en grain (bi, S²di, Wi, σ²i, % HV et % IC) permettent un screening des génotypes. Les génotypes Ardente/Waha L2, Ardente et Saadi/Siméto L3 présentent une forte instabilité (Wi, σ²i, % HV et % IC les plus élevés). Les génotypes Ardente/Waha L1, Simeto/Vitron L5, Simeto et Ardente/Vitron L1 ont un rendement en grain élevé et une stabilité moyenne (Wi, % HV et % IC faibles). Des corrélations significatives ont été trouvées entre % HV, R²ij, bi, Wi, σ²i et % IC impliquant une similarité dans la détection de génotypes stables, par conséquent la mesure d’un seul paramètre suffit pour la sélection de génotypes stables et productifs dans un programme d’amélioration. |
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dc.subject |
rendement en grain, composantes du rendement, matière sèche, translocationet remobilisation des assimilâts, ISS, LAI, NDVI, blé dur et tendre, interaction génotype x environnement, stabilité. |
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