Résumé:
Afin d'étendre, d'améliorer et de moderniser la filière apicole, l’étude de paramètres indispensables
au développement de cette discipline ont fait l’objet d’une recherche. Elle a porté sur trois
paramètres et qui sont sans nul doute les plus déterminants dans le développement de l’apiculture
algérienne à savoir l’abeille, la ruche et le milieu végétal.
Dans cette présente étude consacrée à l’abeille, l’accent a été mis sur certains caractères
biométriques mesurés chez l'abeille Apis mellifera intermissa observée pendant une longue période
dans différentes régions algériennes. Ces différences ne semblent pas influer sur l'homogénéité des
caractères morphologiques de cet insecte; mais seraient en étroite relation avec la richesse de la
flore mellifère et de la pluviométrie.
Pour ce qui concerne l’étude comparative des deux modèles de ruches, la Dadant produit
légèrement plus que la Langstroth en donnant des miels de variétés uniflorales.
Bien qu’elle soit lourde, elle plus maniable que la ruche Langstroth, qui est conduite sur deux
corps.
Sa capacité et son volume la recommande pour les régions continentales où l’hiver est
rigoureux sans qu’il soit nécessaire de lui apporter des quantités aussi importantes de nourrissement
massif ou stimulant qu’en Langstroth.
Le Modèle proposé et étudié dans cette recherche permet l’utilisation indifférente des éléments
de la ruche Langstroth sur la ruche Dadant, ce qui est de plus un facteur économique non
négligeable pour la transformation du matériel.
Par ailleurs en appliquant le temps des opérations de la Langstroth à la Dadant, les productions
deviennent intéressantes en faveur de la première. Celle-ci est jugée comme étant plus efficiente.
A cet effet, il est à noter que la production, le chiffre d’affaire et le bénéfice de la ruche Dadant
sont largement supérieurs à ceux de la Langstroth.
Enfin, pour le volet végétal, il est à noter que l'Algérie est un vaste territoire qui renferme
des ressources mellifères diversifiées résultant des cinq étages bioclimatiques qui caractérisent son
climat ; ceci est confirmé par les résultats obtenus lors de cette étude.
Des résultats expérimentaux obtenus, il ressort un certain nombre de points :
-Pour mieux connaître la flore mellifère dont les abeilles détiennent leur substance et de
déterminer une appellation du miel, il est nécessaire de s'en tenir à un cadre d’étude assez large.
-L'établissement d'une carte phytogéographique et d’un l'atlas pollinique représentant les
espèces à intérêt apicole du pays s'impose pour mieux évaluer et interpréter les résultats polliniques.
Cependant la nomination de beaucoup de miels algériens demeure toujours à déterminer
malgré les études aussi approfondies que possible et la mise en évidence de certaines particularités
palynologiques.