Résumé:
Le but de cette étude est de comparer la symbiose rhizobienne et l'accumulations de C, N et P dans le sol, dans la plante
et dans la biomasse microbienne en culture associée versus rotation bisannuelle d'une céréale, blé dur (Triticum durum)
et une légumineuse, féverole (Vicia faba) sur trois campagnes successives. L’essai a été réalisée à la station
expérimentale de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) située dans la commune de Mauguio, au
sud-est de Montpellier. La croissance des plantes, la nodulation, l'efficacité d'utilisation de la symbiose rhizobienne
(EURS) et du phosphore (PUE), l'indice de nutrition azotée (NNI) pour les céréales et l'accumulation de C, N et P dans
le sol ont été évalués. Le poids sec des parties aériennes (SDW), le NNI et le PUE sont significativement plus élevés
pour le blé cultivé en association par rapport à sa monoculture. L’association permet aussi une amélioration de l'EURSet
une augmentation significative des teneurs en C, N et P du sol au cours des trois années.. Cette augmentation serait due
à une activité microbienne plus intense et à une concurrence interspécifique plus faible entre les légumineuses et le blé
comparée à la compétition intraspécifique entre les plants de blé.