Résumé:
Quatre variétés de blé dur et les hybrides F1 et F2 issus de leurs croisements diallèles ont été étudiés sur le plan agronomique, technologique et génétique durant les campagnes 2003-2004 pour la F1 au niveau de la station expérimentale de l’institut technique de grandes cultures (ITGC) d’El-Khroub (Constantine) et 2004-2005 pour la F2 au niveau de la station de l’ITGC de Oued Smar (Alger). Les résultats de cette étude indique que l’hétérosis global est positif pour le nombre de grains par épi (13,7 % en F1 et 16 % en F2), le poids de mille grains (8,2 % en F1 et 6,2 % en F2), le rendement en grain (13,7 % en F1 et 16,1 % en F2), la teneur en protéines en F1 (5,9 %) et l’indice de jaune en F2 (1,4 %) contrairement aux caractères hauteur des plantes (-3,4 % en F1 et -4,6 % en F2) et nombre d’épis par plantes (-7 % en F1 et en F2) où les valeurs sont négatives. Concernant le rendement en grain, plusieurs hybrides F1 et F2 dépassent leurs parents supérieurs respectifs et seuls les croisements M1084 x Capeiti de la F1 (11,3 %) et Capeiti x Bidi 17 de la F2 (6,8 %) enregistrent des valeurs positives de l’hétérosis économique.
L’analyse de Griffing (1956) réalisée sur la F2 indique la prédominance des effets additifs pour les caractères : hauteur des plantes, nombre d’épis par plantes, poids de mille grains, taux de vitrosité, taux de moucheture et indice de jaune. Quant aux caractères précocité à l’épiaison, nombre de grains par épi, rendement en grain, teneur en protéine et indice de brun, leur contrôle génétique est de type non-additif.