Résumé:
Après une période de développement soutenue entre 1970 et 1991, la culture de la tomate industrielle connaît ces
dernières années une baisse remarquable de la production, des superficies plantées et une stagnation des rendements.
Les agriculteurs conscients de leurs faibles moyens et de leurs techniques obsolètes reconnaissent la rentabilité de cette
culture.
Les frais élevés en mains d'oeuvre représentent 20% des charges de la culture, grèvent sérieusement le revenu des
agriculteurs. Ceci est une preuve de l'inexistence de la mécanisation de la culture ne serait ce que pour l’opération de
la récolte qui est grande consommatrice de main d'oeuvre.
80% des exploitations ne sont pas mécanisées au sens agronomique du terme.
Les capacités financières limitées des agriculteurs ainsi que la faible rentabilité de la culture, justifient pour une grande
part, leurs techniques rudimentaires et leurs choix pour les intrants bon marché notamment en ce qui concerne les
semences standards anciennes (Rio grandé et Heintz 1370), les engrais et les produits phytosanitaires d'origine
douteuse ou non contrôlé.