Résumé:
Très longtemps conçu dans une démarche centralisé et bureaucratique, excluant les principaux
intéressés, que sont nos populations rurales. La politique mise en oeuvre à partir de 2002
matérialisée par le Programme National de Développement Agricole et Rural (PNDAR)
concrétise cette rupture avec les anciennes pratiques centralisées pour intégrer les méthodes
participatives qui mettent l'accent sur les personnes et non sur les ressources. Résultat d'une
carence, de l'absence de communication ou d'une faible visibilité des populations rurales
malgré elles. Les projets conçus dans le cadre de cette nouvelle politique ont pris l'allure des
anciennes pratiques qui avaient déjà montré leurs limites à créer le développement rural
longtemps attendu. Malheureusement et encore, la participation des populations rurales
d'aujourd'hui s'est vue réduite dans le cadre de projets de proximité à une simple participation
financière des bénéficiaires à des projets ficelés d'avance. Pour clore le tout, la promulgation
de la décision 306, impose aux acteurs ruraux une hypothèque. Ceci montre on ne peut mieux
le rattachement de nos administrations aux vieilles méthodes bureaucratiques d'un temps
révolu. L'élément rural étant et demeure un facteur constant.