Résumé:
La situation alarmante de la dégradation des parcours steppiques a mobilisé les
autorités de notre pays, par l’adoption d’une politique publique d’investissement dans cette
espace réellement loin d’un écosystème en équilibre. Cette décision d’investir dans la
plantation fourragère et la mise en défens est, sans aucun doute, cruciale non seulement pour
le développement de l’élevage et la préservation des ressources naturelles, mais aussi, en
matière d’amélioration des revenus de la population locale et d’acquisition de nouvelles
compétences.
Nos appréciations sur les critères monétaires de ces investissements ne doivent
nullement nous faire oublier que cette décision comporte des aspectes difficilement
quantifiables. Il s’agit donc d’une évaluation qui s’inscrit dans un cadre plus large intégrant,
les impacts sur l’environnement et aussi sur la société pastorale.
Ceci d’une part, d’autre part, il faudrait noter que la réussite et la pérennité de l’action
publique dans la steppe, passe obligatoirement par le renforcement de la participation
effective de l’éleveur comme acteur principal dans de développement durable de ces zones en
périls.