Résumé:
Une étude ethnobotanique a été réalisé dans deux régions d’Algérie ; La région de Jijel, et
le Parc National de Chréa
Dans la région de Jijel deux études ethnobotaniques ont été effectuées.
La première à concerné l’utilisation des plantes médicinales par la population en général,
la deuxième étude nous a permis de cibler une espèce très prisée par la population
jijilienne il s’agit de Calmintha grandiflora sub sp baborensis. appelée localement «
Toureth destinée aux traitements des problèmes gastriques.
Il ressort en général des deux études ethnobotanique réalisées dans la région de Jijel que
Les jijiliens accordent un intérêt particulier aux plantes médicinales et à la phytothérapie
grace aux femmes et aux hommes guérisseurs qui sont conscients du fait que la source est
épuisable et qu’il faut a tout prix la préserver.
Nous avons récence 41 Plantes médicinales utilisée par la population répartie en 23
familles botanique , nou avons par ailleurs, noté que les plantes de la famille des
lamiaceæ, des astéraceæ et des myrtaceæ sont les plus utilisées, les femmes et les
personnes d’âge supérieure à 61ans utilisent intensément les plantes et plus précisément
les feuilles en décoction
Ce sont les plantes médicinales qui concernent l’appareil digestif (30%) qui sont les plus
utilisées, suivie des plantes traitant les maladies de la peau et des voies respiratoires (18%)
et(10%)
L’étude ethnobotanique menée dans le PNC a été très enrichissante. L’enquête a révélé
que 59 espèces médicinales sont utilisées par la population du Parc National de
Chréa appartenant à 28 familles afin de traiter différentes maladies, les plus
citées sont les maladies de l’appareil digestif et respiratoire en infusion ou en
décoction.
Les études ethnobotanique réalisées dans les deux régions nous ont permis de
sélectionner 07 espèces médicinales qui ont fait l’objet d’étude phytochimique
et pharmacologique ; il s’agit de Calamintha grandiflora Sub sp baborensis ,
Rubus ulmifolius, Melissa officinalis, Marrubium vulgare, Plantago
lanceolata Calendula arvensis et Punica granatum
En ce qui concerne l’étude phytochimique , nous avons tenté de connaitre la
composition chimique de ses espèces en sa globalité (criblage phytochimique
par réaction colorimétrique) par la suite nous avons réalisé des tests
d‘identification de certaines familles chimiques telles que les composés
terpéniques, les coumarines et les saponines, les aglycones flavoniques et les
acides phénoliques par des techniques chromatographique(chromatographie sur
couche mince- chromatographie liquide sous haute pression) ou par la technique
de spectroscopie Infra rouge.
Les différents tests pharmacologiques réalisés ont eu pour but de rechercher les
effets des plantes sélectionnées selon le résultat des enquêtes ethnobotanique et
par rapport à leurs utilisations décrites et mentionnées par la population jijelienne et la
population du Parc National de Chréa.
De ce fait, l’activité antidiarrhéique, anti inflammatoire et antioxydante de Calamintha
grandiflora sub sp baborensis a été vérifié.
Punica granatum L. possède un effet antiulcéreux, il a été vérifié et comparé à un
médicament de référence.
L’activité sédatif de Melissa officinalis L.a été prouvée
L’application de la poudre de Rubus ulmifolius L sur la lésion de la leishmaniose cutanée
a permis de diminuer le nombre de parasites avec une cicatrisation appréciable
En suivant les étapes d’injection de la Carraghénine qui induit une inflammation des
pattes arrières des souris, et l’administration des extraits à base des espèces : Plantago
lanceolata et Calendula arvensis en comparaison avec un traitement de synthèse nous
avons constaté l’effet anti inflammatoire de ces deux espèces.
Marrubium vulgare L.a un effet sur la diminution du taux de glucose mais pas aussi
important que le médicament de référence.