Résumé:
Les maraichers algériens préfèrent, dans une large proportion, l’utilisation des semences importées pour se prémunir des multiples incertitudes de l’activité agricole. Sinon, comment expliquer l'importation croissante de semences maraîchères qui met l’Algérie dans une situation de totale dépendance vis-à-vis des conglomérats agro-chimico-semenciers multinationaux.
La multiplication locale, de qualité médiocre et de quantités négligeables, se restreint à certaines cultures seulement. Elle ne peut contrer l’influence des importateurs et des grainetiers disséminés à travers tout le territoire national. Ces derniers, après s’être substitués aux structures étatiques dissoutes, entretiennent la demande d’importation de semences maraîchères, encouragent la consommation des engrais et des produits phytosanitaires d’accompagnement et prodiguent conseils et meilleurs modes d’utilisation.
Ainsi, les perspectives de redéploiement de l’obtention locale de semences maraichères, semblent très réduites dans le contexte actuel de l’agriculture algérienne.