Résumé:
L’étude de la bio détérioration du blé stocké dans la région de Sétif, a révélé une température de 25°C et une teneur en eau du grain de 14,5% supérieures à la norme de stockage. Aussi, la présence de moisissures, à savoir Alternaria sp, Rhyzopus sp et Cladosporium sp; d’un acarien Cheyletus eruditus et d’insectes Sitophilus granarius, Rhyzopertha dominica, Tribolium castaneum et Ephestia Kuhniella. L’évaluation de la sensibilité du blé dur, blé tendre, orge, maïs et riz au S.granarius et R.dominica, a montré que les lipides et la cellulose, ont un effet significatif sur le potentiel biotique des deux ravageurs. De plus, le comportement de 12 variétés de blé tendre au charançon du grain, a indiqué une corrélation significative positive entre l’indice de croissance et la teneur en protéine et, est significativement négative avec la teneur en glucide. Trois groupes de variétés ont été identifiés : Les variétés sensibles (Siete ceros, Arfort, Mahon demias, Hidhab), les variétés moyennement sensibles (Aïn Abid, Orion, Anza, Marchouche, Sleab) et les variétés résistantes (Arz, Porenco, Binova). Toutes les légumineuses testées sont toxiques au S.granarius L mais à des taux variables. La protéine PA1b du pois a provoqué une mortalité de 100% pendant 7 jours à une concentration de 10%. Des taux de mortalités de 73% et 93% ont été atteint à des concentrations de 0,1% et 1% respectivement. Par contre, les taux sont faibles ne dépassant pas le seuil des 20% de mortalité à 0,001% et 0,01% de concentrations. De plus, les homologues de PA1b du haricot, pois chiche, lentille et fève ont engendré une mortalité totale de l’insecte au bout de 14 jours à des concentrations de 1% et 10%. L’effet gel nucléant de P.syringae se manifeste très bien sur S.granarius à 0°C, dès la dose de 2.105 cfu/ml, avec au taux de mortalité de 73,6%. Ce taux atteint 100%, à la dose de 4.107 cfu/ml. Cette dernière ne provoque que 84.8% de mortalité à 5°C. Par contre à 10°C, l’effet est faible ne dépasse pas 20% de mortalité.