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Processus de grégarisation de la sauterelle pèlerine Schistocerca gregaria (Forsk l, 1775) et recherche de foyers grégarigènes naturels au Sahara

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dc.contributor.author HARIZIA, Abdelkader
dc.date.accessioned 2021-01-04T09:56:15Z
dc.date.available 2021-01-04T09:56:15Z
dc.date.issued 2015-03-16
dc.identifier.uri http://hdl.handle.net/123456789/2279
dc.description.abstract Processus de grégarisation de la sauterelle pèlerine Schistocerca gregaria (Forskäl, 1775) et recherche de foyers grégarigènes naturels au Sahara. Trois principaux points sont abordés sur la sauterelle pèlerine, d’abord l’étude du processus de grégarisation puis la recherche de foyers grégarigènes naturels au Sahara algérien et enfin la toxicité des huiles essentielles extraites des feuilles de N. oleander sur les larves L5. Pour ce qui concerne le processus de grégarisation, en période de rémission, et durant les années 2007 à 2010, les populations de S. gregaria s’étendent dans la région d’étude entre 19° 58’ et 30° 11’ N. Les plus hautes fréquences des solitaires et des transiens sont enregistrées dans l’Oued Saoura, au centre dans la région d’Adrar et au nord-ouest de Tamanrasset. S. gregaria y développent toutes les formes phasaires mais avec des différences dans la composition. En effet le stade phasaire dominant demeure celui des individus solitaires, il occupe 82,4 % des relevés. Les résultats obtenus, dans cette étude, confirment que la région d’étude constitue une zone de transformation phasaire de S. gregaria. En période de rémission la transformation phasaire se produit en deux périodes de l’année l’une d’avril à juin et l’autre en novembre-décembre. L’étude morphométrique a montré que les transiens dégregans sont les mieux représentés. Au Sahara central la pérennité des surfaces irriguées fait durer la transformation phasaire sur les quatre années d’étude. Alors qu’au Sahara méridional et dépendamment de la pluviométrie, le processus ne s’est produit que durant deux années consécutives, 2007 et 2008, dans les sites naturels. L’examen de l’action de la pluviométrie et de la température moyenne sur l’occurrence mensuelle S. gregaria montre, en général, que la pluviométrie n’a pas d’effet sur la présence des populations acridiennes, bien qu’elle explique le mieux l’apparition de la végétation. Par contre, la température moyenne présente un effet hautement significatif. L’exploitation de l’outil télédétection spatiale à haute résolution dans l’identification des foyers de grégarisation naturels potentiels au Sahara a permis de qualifier et de quantifier les états de surface du sol sur une aire couvrant 21.450,72 km2. La carte d’occupation du sol a permis d’identifier quatre principaux thèmes celui de la végétation, de l’ensablement, des ergs et des regs. La végétation naturelle occupe 42.312,27 Ha concentrée dans le Sahara central. Enfin l’étude de la toxicité par ingestion des huiles essentielles de N. oleander à montré que N. oleander exerce un effet répulsif et biocide sur les larves L5 de S. grégaria. Un TL50 de 3.66 jours est obtenu. Ces différents résultats obtenus ouvrent la voie à des recherches plus approfondies. fr
dc.language.iso fr fr
dc.subject Sahara, Schistocerca gregaria, Nerium oleander, grégarisation, occurrence, télédétection fr
dc.title Processus de grégarisation de la sauterelle pèlerine Schistocerca gregaria (Forsk l, 1775) et recherche de foyers grégarigènes naturels au Sahara fr
dc.type Thesis fr


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