Résumé:
Les relevés réalisés entre 2011 et 2014 dans la région du Sahel algérois ont permis de
contacter 76 espèces d’oiseaux, dont 43 espèces sont vues ou entendues dans les maquis et les
forêts, 52 espèces dans les parcs et jardins et 20 espèces dans la zone humide de Zéralda. Les
richesses totales les plus importantes sont mentionnées dans les stations les plus occidentales.
Le peuplement avien du Sahel algérois est hétérogène, dont les effectifs ont tendance à être en
équilibre entre eux. La fréquence et la diversité avifaunistique est plus importante dans les
stations occidentales que dans les stations médianes et orientales du Sahel algérois. La
similarité la plus forte est signalée entre le parc de l’ENSA-Réghaia et jardin d’essai d’El
Hamma avec 68,3 %, soit 16 espèces communes. Ceci peut être expliqué par le fait qu’il y a
une certaine homogénéité ou ressemblance entre ces deux milieux. Pour ce qui est des
columbidés, on a pu contacter 6 espèces desquelles la population de Columba livia préfère
davantage le nord et l’est du Sahel que la partie ouest dont il favorise visiblement les milieux
suburbains, se nourrit et se reproduit à proximité des habitations. Par ailler, le Pigeon ramier
est très fréquente surtout à la réserve de chasse de Zéralda et se multiplie par plus de dix
couples d’où le plus grand nombre d’individus (351) observé en mars, et correspond à 70 %
du total général. En outre, les effectifs les plus importants sont enregistrés entre 7 et 8 h (211
individus, 60,1 %). Les vols de Pigeons ramiers entre mars et mai se dirigent
préférentiellement suivant trois directions, sud, sud-ouest et sud-est. Les infestations
parasitaires ont révélé que 61/120 pigeons bisets ont été atteints des parasites gastrointestinaux
contre 34/112 pigeons ramiers ainsi que la prédominance globale des helminthes
s'est avérée 20,8% chez les pigeons bisets, alors que 3,6% chez les ramiers. Les oeufs des
Ascaridia columbae et des Heterakis sp. ont été seulement trouvés dans les pigeons bisets; par
contre Capillaria sp. ont été démontrées dans les deux types. Avec cette étude, on l'a montré
que le facteur du genre n'est pas important dans les infections parasitaires chez les pigeons
sauvages, mais le facteur saisonnier est statistiquement significatif surtout en automne et en
hiver desquelles étaient les plus hautes et les plus communes. De ce fait, nous conseillons
deux traitements stratégiques par an; le premier en automne, et le second en hiver.
Les ectoparasites du pigeon biset du Sahel Algérois, sont représentés par deux groupes
d’ectoparasites, les poux et les mites: le premier groupe est représenté par la famille des poux
mallophages (poux des oiseaux) avec quatre espèce identifiées chez le modèle hôte :
Columbicola columbae; Physconelloides eurysema; Campanulotes bidentatus ; Hohorstiella
lata. et le deuxième groupe est représenté par les mites: Ornithyssus bursa, Cnemidocoptes
laevis colombae sont des mites hématophages ; et Falculifer sp qui sont des mites spécifiques
aux plumes. L’intensité d’infestation des poux est la plus importante, suivie par celle des
mites.