Résumé:
Le présent travail a pour objectif de rechercher et de quantifier les résidus de quelques
pesticides (fongicides et insecticides) dans la tomate issus des serres des régions de
Boudouaou et de Douaouda, le dosage des échantillons se fait par chromatographie gazeuse
couplée à la spectrométrie de masse et la purification par la technique SPE.
Afin de déterminer les pesticides les plus utilisés en maraichage et notamment sur la
culture de la tomate, une enquête a été menée au niveau de sept régions distribuées au niveau
national (Mostaganem, Batna, Alger, Boufarik, Chlef, Mascara et Bechar), et auprès d’une
dizaine d’exploitations par zone investiguée.
Le but de cette enquête étant aussi de réunir les informations sur quelques pratiques
culturales à savoir : le type de pesticide utilisé, le respect des doses, l’efficacité des produits,
le devenir des emballages, la fréquence de traitements, critère de choix des produits
phytosanitaires.
L’enquête a révélé que les fongicides et les insecticides sont ceux les plus utilisés en
maraichage dans les régions étudiées, le respect des bonne pratiques agricoles est variable
d’une région à une autre
Un nombre de 20 échantillons de tomate a été collecté des régions de Douaouda et de
Boudouaou pour être analysés.
L’analyse a compris plusieurs paramètres liés à l’optimisation de la méthode
chromatographique et à sa performance (LOD, LOQ, rendements d’extraction, linéarité…),
les résultats obtenus sont en accord avec ceux préconisés dans l’analyse des résidus de
pesticides dans les fruits et légumes.
Les résultats obtenus en ce qui concerne le dosage des résidus de pesticides dans les
échantillons de tomate démontrent que les niveaux de contamination enregistrés demeurent
inférieurs aux LMRs fixées par la FAO et le Codex Alimentarius.
L’essai de traitement de la courgette et de la tomate par la lambda-cyhalothrine dans une
station expérimentale de bonnes pratiques agricoles (BPA) démontre que leur respect procure
des échantillons avec des teneurs en résidus au dessous des seuils alarmants ; cependant le
contrôle et le monitoring des résidus de pesticides demeurent nécessaires pour préserver la
santé publique.