Résumé:
L’arboriculture fruitière représente un enjeu majeur dans les politiques de développement pour des pays
à vocation agricole, possédant des territoires appropriés à la promotion de la certification de la production (terroirs,
origines géographiques). Néanmoins certains facteurs abiotiques et biotiques entraînent des dégâts considérables
et freinent le développement de ces cultures. A cet effet, les maladies fongiques provoquent des pertes importantes
de rendement. Notre étude a porté sur l’identification des espèces fongiques pathogènes de quelques arbres fruitiers
et de leur prévalence. Nos résultats montrent que les attaques les plus fréquentes et les plus sévères sont dues aux
espèces des genres Alternaria et Botrytis sur une multitude d’arbres fruitiers, comme le néflier, le figuier, la vigne
et le murier. D’autres espèces, dont les genres se présentent rarement ou jamais sur les essences fruitières, sont
observées, comme Stemphylium sp. sur le grenadier et Pestalotiopsis sp. et Diplodia sp. sur le caroubier. De
manière théorique, une analyse bibliographique a été réalisée sur l’utilisation des extraits de plantes pour lutter
contre les principaux champignons phytopathogènes décrits. Un autre volet concerne une approche systémique de
l’analyse phytosanitaire avec notamment une observation préliminaire de la flore présente dans les vergers. Notre
analyse a porté sur leur présence, leurs potentialités et le rôle que jouent les plantes adventices dans la transmission
et la conservation des inocula fongiques pathogènes dans les vergers.
