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La présente étude porte sur la diversité des hyménoptères parasitoïdes dans la région de Biskra.
Ces insectes sont d’une grande utilité en lutte biologique. Ce sont des indicateurs écologiques
de référence et constituent de très bon modèle d’étude en biologie. Cette thèse vise à accroitre
les connaissances systématiques sur ce groupe faunistique en Algérie, à évaluer leur richesse
spécifique, à fournir une meilleure compréhension de leur composition et leur structure. Ainsi
qu’à la création d’une banque de données des parasitoïdes en Algérie. Quatre stations situées
dans la région de Biskra sont inventoriées. Chaque station représente un habitat spécifique avec
un cortège floristique différent et des microclimats distinctifs. La période d’échantillonnage est
comprise entre janvier 2017 à Mai 2018, en utilisant trois méthodes d’échantillonnage, à savoir
les assiettes jaunes, le piège malaise et la capture à la main. 1307 spécimens d’hyménoptères
parasitoïdes ont été examinés. Au total 64 espèces sont recensées, réparties en 7 superfamilles,
il s’agit des Ichneumonoidea, Chalcidoidea, Cerohrnoidea, Cynipoidea, Platygastroidea,
Proctotrupoidea ainsi que des Chrysidoidea. L’inventaire a permis d’enrichir la faune de
l’Algérie de 17 nouvelles espèces. Dont 13 sont identifiées jusqu’au niveau spécifique, il s’agit
de : Anagrus atomus, Eurytoma rosae, Mymar taprobanicum, Pachyneuron groenlandicum,
Hedychridium ardens, Trathala hierochontica, Dipalazon laetatorius, Enicospilus tournieri,
Ophion obscuratus, Dichrogaster schimitcheki, Dichrogaster longicaudata, Gelis imitatus,
Lysibia nana. Et quatre jusqu’au genres. Toutes les espèces inventoriées sont illustrées et
présentées avec leurs particularités systématiques. Le traitement des résultats par les indices
écologiques a démontré, que la superfamilles et Ichneumoindea et des Chalcidoidea sont les
plus riches en espèces et les plus abondantes. Le milieu cultivé en plantes aromatiques et
médicinales est considéré comme le plus riche et le plus diversifié en espèces de parasitoïdes.
La plus faible diversité est enregistrée au niveau du quatrième milieu qui consiste à une
monoculture. En comparant la composition des espèces recensées au niveau des quatre biotopes
étudiés, nous avons trouvé que la similitude augmente en croisant des stations qui se
ressemblent dans le type de végétation, l’altitude, et les conditions microclimatiques.
L’application de l’analyse factorielle des correspondances, pour toutes les espèces capturées,
nous a permis de qualifier d’omniprésentes certaines espèces comme Hedichrydium ardens
et Dipalazon laetatorius. |
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