Résumé:
Au début des années 60, les bovins étaient classés en 3 types : races importées dénommées bovin
laitier moderne (BLM), populations autochtones dénommées bovin local (BL) et les produits de
croisements dits bovin local amélioré (BLA).
Le bovin local qui appartiendrait à un seul et même groupe dénommé Brune de l’Atlas et l’une
des principales caractéristiques ou ce dernier est souvent cité comme exemple c’est sa rusticité.
La brune de l’Atlas a plusieurs rameaux selon les régions : Guelmoise, Cheurfa, Setifienne,
Chélifienne. Chacun de ces rameaux a des caractéristiques phénotypiques propres à lui et en
concordance avec les régions où il se trouve en sachant que les bovins sont essentiellement localisés
dans la frange Nord du pays, dans le Tell et les hautes plaines en élevage extensif.
Les effectifs du cheptel bovin local ainsi que leurs performances de production sont dérisoires, en
raison de différents facteurs, de la conduite d’élevage, alimentaire, environnementaux, mais aussi
génétique et c’est le principal volet à développer en étudiant les différentes techniques d’analyses
moléculaire (microsatellites, SNP, mtDNA) pour comparer nos races locales avec les races bovines
importées qui sont bien plus performantes.