Résumé:
Comme toute légumineuse, le pois chiche (Cicer arietinum L.) a la capacité de fixer l’azote atmosphérique dans la biosphère par son aptitude à établir une symbiose avec les rhizobia du sol. Pour identifier les facteurs pouvant limiter cette symbiose, un diagnostic nodulaire a été réalisé dans vingt-quatre sites dans l’agro-écosystème de Chlef. Le choix du pois chiche est justifié par l’importance agro-économique de cette culture dans la région d’étude. Au stade de pleine floraison, la biomasse aérienne et nodulaire de 20 plantes par site a été mesurée. Les résultats indiquent une grande variation spatiale de la nodulation et de la croissance entre les différents sites du diagnostic. L’importance de la nodulation a été montrée par l’existence d’une corrélation significative avec la croissance aérienne et qu’on exprime par l’efficacité d’utilisation de la symbiose rhizobienne (EURS). La croissance et la nodulation du pois chiche sont affectées d’autant plus par le P que d’autres facteurs quand le sol est déficient en P. Par contre sa disponibilité stimule la croissance de ces compartiments ainsi que l’EURS. Nos résultats suggèrent aussi que sous conditions de déficience en P, la nodulation est plus affectée que la croissance ce qui rend le phosphore le nutriment le plus limitant pour le pois chiche lorsque sa croissance dépend de la FSN.
