Résumé:
Le contexte international de l’offre des matières premières de lait importées par l’industrie agroalimentaire de recombinaison était favorable à celle-ci, étant donné leur disponibilité et leurs bas prix , empêchant la concrétisation des politiques de développement de la production laitière visées à travers les différents plans de développement agricole depuis l’indépendance. L’instauration du régime des quotas laitiers à partir des années 1980 et d’autres mesures limitatives de l’offre au niveau des pays fournisseurs de ces matières premières de l’Algérie ajoutée d’une mauvaise situation financière de l’industrie laitière public et d’une faible productivité de la production local de lait, ont accrue la dépendance de secteur aux importations.. Actuellement , l’Algérie se trouve contrainte à s’approvisionner en poudre de lait et en matière grasse dont les prix sont orientés vers la baisse, ce qui n’est pas favorable à la production de lait cru local. Depuis 1995, un programme de réhabilitation de la production laitière nationale a été mis en place, donnant naissance au plan national de développement agricole à partir de 2000. Plus récemment (2008), une nouvelle politique dite du "renouveau de l’économie agricole et rural" a été adoptée, visant la relance et la modernisation de l’Agriculture, initiant en parallèle des programmes de contrats de performances (2009-2013) des produits tels que :les céréales, les légumes secs, la pomme de terre et le lait. A différents leviers de la filière lait, un ensemble d’actions stratégiques doit être mené pour le concrétiser et concernent : le progrès technique dans les exploitations laitières, l’augmentation des surfaces de fourrages et leurs diversification, la densification des réseaux de collecte de l’industrie du lait, ce qui diminuerait son cout, le tout est de fournir du lait de bonne qualité pour le consommateur et une plus grande implication d’autres acteurs de la profession . A l’horizon 2012, l’Algérie est amenée dans le cadre de l’adhésion à l’OMC à réaliser un minimum de sécurité alimentaire, et du lait en particulier dont le niveau de l’offre est indispensable.
