Résumé:
L’Algérie a connu, depuis son indépendance, plusieurs types de politiques agricoles, qui ont engendré de profondes transformations dans le secteur agricole, notamment dans la gestion du foncier agricole. L’objectif de notre étude est de déterminer le poids du statut juridique de l’exploitation dans l’investissement et le développement agricole en générale. Nos résultats dans la commune de Staoueli montrent que les exploitations agricoles individuelles (EAI) et les exploitations agricoles collectives qui gèrent leurs terres collectivement investissent plus que les exploitations individuelles issues de l’éclatement informel des EAC, qui sont généralement bloquées par le statut de l’exploitation mère. Cependant, il faut mentionner que les exploitants qui ont effectué un contrat de partenariat sont les plus investisseurs et ont recours au moyen d’intensification beaucoup plus que tous les exploitants de la commune