Résumé:
L’objectif de ce travail est d’étudier les mécanismes de tolérance au stress hydrique de quatre
génotypes de luzerne pérenne (Medicago sativa L.) Touggourt, Triade, El Menia et Riviera
Queen. Des plants de quatre génotypes âgés de 3 mois et 15 jours sont soumis d’abord à une
phase de déshydratation (par un arrêt d’arrosage durant 8 jours) puis à une phase de
réhydratation pendant une semaine. Plusieurs paramètres morpho-physiologiques et
biochimiques ont été étudiés. Les résultats de cette étude ont révélé que sous l’effet du stress
hydrique, la longueur des parties aériennes est plus affectée que celle des parties racinaires chez
tous les génotypes étudiés, chez le génotype Triade le pois sec des parties aériennes et racinaires
sont affectés de la même manière, tandis que la production de la matière sèche de la partie
racinaire augmente chez les génotypes Touggourt, El Menia et Riviera queen. Une forte
accumulation de la proline libre a été enregistrée chez tous les génotypes étudies.
L’accumulation du MDA a été enregistrée chez les génotypes Triade, El Menia et Touggourt,
mais chez ce dernier génotype, la teneur en MDA diminue dès la levée de stress. Cependant,
chez le génotype Riviera Queen, la teneur en MDA ne varie pas sous l’effet du stress hydrique.
Ainsi une faible accumulation des polyphénols totaux a été enregistrée chez les génotypes
Triade, El Menia et Touggourt, cependant une forte accumulation a été enregistrée chez le
génotype Riviera Queen (aglycones flavoniques et anthocyanes). D’après les résultats obtenus on
peut conclure que les génotypes Triade et El Menia semble être les plus sensibles au stress
hydrique, Touggourt est moyennement tolérant et le génotype Riviera Queen est le plus tolérant
au stress hydrique