Résumé:
La lutte biologique s’avère une méthode prometteuse, pour empêcher ou réduire les dégâts causés par les
différents agents phytopathogènes. Les champignons du genre Trichoderma sont des champignons communs
trouvés dans le sol, qui ont été largement étudiés et utilisés dans ce contexte. Cet agent de biocontrôle influence le
développement et la survie des autres agents phytopathogènes. L’isolat Ta.13 de l’espèce Trichoderma atroviride
a démontré son activité antagoniste par confrontation directe et indirecte où il a inhibé significativement la
croissance mycélienne de B. cinerea, F. culmorum, F. pseudograminearum, M. majus, M. nivale et R. solani, avec
un pourcentage d'inhibition variable. Ce résultat a été même observé avec l’application de l’extrait brut du filtrat
de culture. Par ailleurs, cet isolat produit de grandes quantités de métabolites secondaires qui réduisent la
croissance mycélienne de F. culmorum, F. pseudograminearum, M. majus, M. nivale et R. solani. Parmi ces
produits, le 6pp et trois autres métabolites non identifiés (A, B, C) ont été testés. Le 6pp est le métabolite le plus
efficace à l’égard de ces champignons, suivie par le métabolite B, en revanche le métabolite A a montré un effet
moins inhibiteur que ces deux derniers. Quant au métabolite C son effet été très significatif sur M. majus.