Résumé:
La présente étude est entamée dans 3 milieux, l'un suburbain (jardins de l'Institut National Agronomique d'El Harrach et Jardin d'Essai du Hamma), le second naturel (forêt de Baïnem) et le troisième de type agricole céréalier sur les Hauts plateaux (Messaâd près de Djelfa). L'analyse des fientes du Merle noir dans les deux jardins suburbains révèle la présence d'une partie animale (62 % < A.R. % S 75,4 %) et d'une autre végétale (24,7 %5, A.R. % 5, 38,0 %). La partie animale est représentée par des Insecta avec un taux élevé (53,4 % < A.R. % < 66 %) avec une dominance des Hymenoptera (69,6 % < A.R. % < 82,6 %). La partie végétale est composée dans les deux jardins par 36 espèces. Les fruits les plus ingérés par Turdus inerula, correspondant à des taux élevés sont ceux de Ficus retissa (27,4 % < A.R. %< 58,3 %) et de Phoenix canariensis (16,3% < A.R. % < 37,0 %). La diversité des éléments végétaux ingérés exprimée par l'indice de Shannon-Weaver varie d'un mois à un autre (2,3 bits < H' < 4,8 bits). Les valeurs de l'équitabilité tendent vers 1 pour les deux stations. Turdus merztla dissémine les graines de Phillyrea angustifolia dans toutes les directions, à une distance maximale de 200 m notée dans les jardins de l'I.N.A. Il dissémine 13 espèces végétales en 1997 à l'I.N.A., 7 espèces en 1997 et 3 espèces en 2004/2005 dans le Jardin d'Essai du Hamma. Les graines de Ficus refusa sont les plus dispersées en grands nombres (829 < ni < I 732/mois). La distance de dispersion maximale peut atteindre 370 m signalée pour Latania barbonica dans le Jardin d'Essai du Hamma durant 2004/2005. Le menu trophique de Messor barbants et de M. aegyptiacus est étudié à partir des rejets recueillis autour de l'entrée des nids. Messor barbants dans la station de Messaâd ramasse des graines provenant de 20 familles botaniques dont les Poaceae (A.R. % = 72,1 %) sont les plus recueillies. L'espèce Messor aegyptiacus ramènent au nid des graines qui appartiennent à 11 familles botaniques dont les Asteraceae (A.R. % = 44,4 %) viennent au premier rang. La richesse totale des graines récoltées par Messor barbarus est de 39 espèces végétales et celles recueillies par M. uegyptiacus est de 21 espèces botaniques. Les diversités de grailles récoltées par les deux espèces de ,Messor près de Messâad sont moyennes (2,7 bits < H' <, 2,9 bits). Dans la forêt de Baïnem, en été 2007, Messor barbarus ramasse surtout des graines de Poaceae (49,4 %) même au-delà de 20 m correspondant à une diversité élevée (If= 3,9 bits) et à une équitabilité (E = 0,79) qui traduit une tendance vers un équilibre de leurs effectifs. Le transport par le vent des graines et des fruits de Tipuana tipu, de Robinia pseudoacacia, de Fraxinus communis, d'Ailanthus altissima et de Platanus La distance de dispersion maximale peut atteindre 370 m signalée pour Latania barbonica dans le Jardin d'Essai du Hamma durant 2004/2005. Le menu trophique de Messor barbants et de M. aegyptiacus est étudié à partir des rejets recueillis autour de l'entrée des nids. Messor barbants dans la station de Messaâd ramasse des graines provenant de 20 familles botaniques dont les Poaceae (A.R. % = 72,1 %) sont les plus recueillies. L'espèce Messor aegyptiacus ramènent au nid des graines qui appartiennent à 11 familles botaniques dont les Asteraceae (A.R. % = 44,4 %) viennent au premier rang. La richesse totale des graines récoltées par Messor barbarus est de 39 espèces végétales et celles recueillies par M. uegyptiacus est de 21 espèces botaniques. Les diversités de grailles récoltées par les deux espèces de ,Messor près de Messâad sont moyennes (2,7 bits < H' <, 2,9 bits). Dans la forêt de Baïnem, en été 2007, Messor barbarus ramasse surtout des graines de Poaceae (49,4 %) même au-delà de 20 m correspondant à une diversité élevée (If= 3,9 bits) et à une équitabilité (E = 0,79) qui traduit une tendance vers un équilibre de leurs effectifs. Le transport par le vent des graines et des fruits de Tipuana tipu, de Robinia pseudoacacia, de Fraxinus communis, d'Ailanthus altissima et de Platanus rientalis dans les jardins de l'Ecole normale supérieure de Kouba et au Jardin d'Essai du Hamma montre que les distances de disséminations sont considérables atteignent 467,7 m. cette distance répend de la vitesse des vents, poids de la graine et de sa hauteur de chute par rapport au sol.