Résumé:
Le problème de l’eau est aggravé ces dernières années par une sécheresse qui a touché l’ensemble du territoire algérien, et qui a montré combien il était nécessaire d’accorder la plus grande attention à l’irrigation. Il est clair que le Nord-Ouest de notre pays enregistre d’un côté, un manque énorme en ressources, au vu de l’accroissement des besoins en eau, et notamment ceux du secteur agricole qui constitue le premier consommateur d’eau. La diminution des apports hydriques suite à une surexploitation accrue, les irrégularités climatiques et la baisse de la pluviométrie, ainsi que la diminution du taux de remplissage des principaux barrages sont tous des facteurs qui indiquent une situation hydrique déficitaire pour la région de Mohammadia. Cependant, la nouvelle politique de l’eau évolue vers une gestion plus rationnelle et plus économe des eaux impliquant la recherche d’une plus grande efficience de l’eau dans tous les secteurs de consommation et d’utilisation.
Nous avons examiné dans cette étude l’influence de la nouvelle tarification, d’adopter des techniques d’irrigation plus économes sur le comportement des irrigants et les principales contraintes d’irrigation qui affectent le développement de l’agriculture irriguée dans le périmètre de Habra. Nous proposons une série de suggestions dans le but de sauvegarder nos ressources mobilisées, qui nécessite une mise en valeur du potentiel hydraulique, ainsi qu’une politique et une planification des ressources en eau pour les activités agricoles.
