Résumé:
Les S.G-HPM insolubles de 15 génotypes de blés tendres algériens ont été obtenus en utilisant la méthode FU et SAPIRSTEIN (1996) légèrement modifiée pour l’extraction des gluténines insolubles et la méthode de VERBRUGGEN et al., (1998) pour la précipitation des S.G-HPM à partir des surnageants. Leurs quantifications ont été effectuées selon trois méthodes : Kjeldahl, turbidimétrie et spectrophotométrie U.V.
Les teneurs en protéines des S.G-HPM insolubles obtenues par la méthode de turbidimétrie à partir de la gamme étalon du génotype DAIRA-14 ou HIDHAB sont corrélées positivement et de manière très significative avec celles obtenues par la méthode de Kjeldahl. Il en va un peu de même pour celles obtenues par la méthode de spectrophotométrie UV mais avec des coefficients de corrélation moins élevés que ceux obtenues par la méthode de turbidimétrie.
De plus l’examen des résultats des teneurs en protéines des S.G-HPM des génotypes considérés individuellement a montré que les différences entre les teneurs en protéines des S.G-HPM déterminées par la méthode Kjeldahl et celles déterminées par la méthode de turbidimétrie ne sont pas importantes contrairement à celles déterminées par la méthode de spectrophotométrie U.V en utilisant la même gamme étalon du génotype HIDHAB qui sont plus ou moins importantes.
Comme il a été aussi montré que le type de génotypes utilisés pour la gamme étalon ou leur composition en S.G HPM n’avaient pas d’influence sur les résultats des déterminations turbidimétriques des teneurs en protéines des S.G-HPM insolubles il est suggéré que la méthode de turbidimétrie peut remplacer avantageusement la méthode de Kjeldahl pour le dosage de cette fraction protéique grâce à sa simplicité, rapidité et les faibles quantités de farine nécessaire pour sa réalisation toutefois ces résultats demandent à être confirmée par l’étude d’un plus grand nombre d’échantillons de blé tendre.
