Résumé:
Le manque d'eau et l'accroissement constant des besoins en eau en agriculture, conjugués aux
conflits d'usage avec les autres secteurs, tels que l'industrie et la consommation en eau potable,
nous amènent à constamment réfléchir sur les économies d'eau et d'énergie. Ceci passera forcément
par une gestion efficace de l'irrigation ainsi que par la maîtrise de l'utilisation et le choix des
systèmes d'irrigation.
Deux des principales sources de pertes en irrigation sont l’évaporation et l’excès d’eau utilisée.
Les techniques d’irrigation utilisées actuellement dans l’agriculture peuvent être divisées en deux
modes, l’irrigation souterraine et l’irrigation de surface. La technique prédominante est l’irrigation
de surface dont l’eau est fournie à la plante en surface. Cette technique présente une faible
efficience qui est due aux pertes par percolation, évaporation et mauvaise gestion des eaux.
L'irrigation souterraine est une méthode d'irrigation plus efficace dont l'eau alimente sous la
surface du sol directement la zone racinaire des plantes, en éliminant les pertes d'eau par
évaporation et réduit le développement des mauvaises herbes et les maladies, mais elle est rarement
utilisée en raison des coûts d'investissement élevés. Il est indispensable de pratiquer d’autres
techniques plus efficientes et peu consommatrices d’eau.
L’objectif de ce travail c’est faire face aux problématique d’économie d’eau par la conception
d’un nouveau dispositif d’irrigation souterrain en prenant en considération les aspects physiques,
économique et agronomique.