Résumé:
Un des principaux enjeux chez les nouvelles obtentions d’orge consiste à assurer un rendement élevé et plus stable surtout en zone semi-arides avec la présence de l’interaction génotype environnement. C’est dans ce contexte que nous avons opté pour étudier cette interaction avec la réponse des génotypes d’orge au stress hydrique pour identifier ceux les plus productifs et les plus stables et définir les mécanismes de tolérance adoptés par les génotypes. Deux essais ont été installés durant les campagnes agricoles 2017/2018 et 2018/2019 au niveau de l’école nationale supérieure agronomique à Alger et au niveau de l’institut technique des grandes cultures à Sétif ; Un deuxième essai a été conduit sous serre consiste à étudier la réponse des génotypes sous stress hydrique appliqué au stade épiaison. A l’issue de ce travail, Express et Rahma sont les plus productifs à Alger et à Sétif respectivement ; ils se caractérisent par la précocité à l’épiaison, le faible nombre d’épillets stériles, la biomasse aérienne et au stade épiaison, avec un indice de récolte et un tallage importants. Jaidor et Acsad176 sont plus précoces pour l’épiaison à Alger et à Sétif respectivement. Tissa et Soufara'S donnent plus d’épis par mètre carré ; Express et Begonia donnent plus de grains par épi. Tandis que, Saïda donne un poids de mille grains important. Le modèle AMMI indique que Plaisant / Charan01 présente une large adaptation et une forte stabilité de rendement. Les résultats montrent qu’Acsad176 est plus productif en condition de stress hydrique grâce au maintien des pigments chlorophylliens a+b et la synthèse de la proline et des sucres solubles ; chose qui a été noté chez Barberousse/Chorokhod. De plus, la teneur relative en eau, la stabilité membranaire et la hauteur de la tige sont aussi des critères de sélection. En fait, l’accumulation des caractères souhaités dans un génotype n’est pas assez facile ; cependant, l’étude moléculaire donne plus d’information.